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[Renault] News du Groupe

Extrait revue de presse CCFA :


France :

G. LECLERCQ EVOQUE LE NOUVEAU PLAN POUR LES USINES RENAULT

24 février


En visite à Douai, Gérard Leclercq, directeur des fabrications et de la logistique de Renault, a évoqué le nouveau plan d’après-crise du constructeur pour les usines du groupe, avec une vision à six ans. Il a notamment souligné la modernisation des lignes d’assemblage, les futurs véhicules et la flexibilité.

« Dans ce plan, l’usine de Douai est importante car elle va fabriquer le futur haut de gamme de Renault avec les futurs Espace et Laguna. Les travaux de modernisation démarrent progressivement, mais dès la rentrée, en septembre, l’usine sera déjà configurée pour accueillir les nouvelles technologies pour la fabrication des nouveaux véhicules. Tout doit être prêt pour une production fin 2013-début 2014 », a expliqué M. Leclercq. (LA VOIX DU NORD 24/2/11)


Colombie :

LA COLOMBIE RECEVRA LES 1ERS V.E. RENAULT EN AMERIQUE LATINE

24 février


La Colombie sera le premier pays d’Amérique latine à recevoir des modèles électriques de Renault. La filiale locale Sofasa disposera d’une flotte pilote de 250 véhicules en 2012 (notamment des Fluence Z.E.). (GUIA MOTOR 23/2/11)
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Extrait revue de presse CCFA :


France :

C. GHOSN INDIQUE QUE L’ALLIANCE RENAULT-NISSAN VA EVOLUER

28 février


Carlos Ghosn, président de Renault et de Nissan, a déclaré dans un entretien à REUTERS que la structure du capital de l’Alliance allait être réexaminée afin d’améliorer l’équilibre entre les deux groupes. M. Ghosn espère qu’une décision sera prise d’ici à trois ans, mais écarte toute fusion entre Renault et Nissan. « Nous allons passer en revue la structure financière de l’Alliance, pas pour aboutir à une fusion, mais pour répondre à la principale préoccupation des investisseurs qui disent que nous utilisons peut-être trop de capital pour notre structure », explique M. Ghosn.

« Il faut étudier toutes les conséquences. Il existe un équilibre très délicat entre les deux entreprises. Il faut une solution qui satisfasse tous les actionnaires, ceux de Renault comme ceux de Nissan. Il y a des réflexions en cours. Il est trop tôt pour dire si ces réflexions entraîneront un changement ou pas. Rien n’est figé », indique-t-on par ailleurs dans l’entourage de M. Ghosn.

S’exprimant sur son refus d’une fusion, M. Ghosn déclare qu’il veut préserver l’identité de chaque constructeur : « A chaque fois que vous réalisez une fusion, quelqu’un perd son identité ». (REUTERS, ECHOS.FR 25/2/11, JOURNAL DU DIMANCHE 27/2/11, TRIBUNE, MONDE, FIGARO 28/2/11)



Europe :

RENAULT ET DAIMLER RENFORCENT LEUR COOPERATION DANS LES V.E.

28 février


Renault et Daimler ont conclu un partenariat stratégique dans les véhicules électriques. « Renault livre des moteurs électriques pour la Smart et la Twingo, nous développons et produisons les batteries pour les deux modèles », a expliqué Thomas Weber, responsable de la recherche et du développement de Daimler. « Ce faisant, nous serons tout de suite en mesure d’accélérer nos ventes », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le constructeur allemand souhaite également conclure une alliance pour produire ses moteurs électriques. « Nous cherchons un partenaire qui apporte du savoir-faire supplémentaire dans l’électricité et l’électronique », a précisé M. Weber, ajoutant que le choix de ce partenaire devrait être arrêté « dans les prochaines semaines ». « On peut s’imaginer vendre ces moteurs électriques ensemble à d’autres constructeurs automobiles et parvenir ainsi à des ventes supérieures », a ajouté le dirigeant de Daimler. (AFP, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 27/2/11, FIGARO, AUTOACTU.COM 28/2/11)
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France Soir

Le gouvernement reproche à Ghosn de privilégier Nissan sur Renault

Citation:
Son but affiché : faire vendre par Renault 10 % du capital de Nissan, ce qui ramènerait à 33,4 % sa participation, un montant suffisant, selon lui, pour en garder le contrôle. L’argent ainsi dégagé, soit près de 1,2 milliard d’euros, pourrait servir soit à accélérer le désendettement de Renault, soit à être investi dans le renouvellement de sa gamme.


Citation:
Rééquilibrage ? Au gouvernement, on ne l’entend pas de cette oreille. On y voit plutôt la volonté d’un basculement du pouvoir en faveur de Nissan au détriment de Renault. On rappelle qu’une clause – longtemps tenue secrète – des accords entre les deux firmes prévoit que la participation de 15 % de Nissan dans Renault retrouverait les droits de vote dont elle est démunie si Renault descendait en dessous de 40 % du capital de Nissan. Dans cette hypothèse, Carlos Ghosn, patron de Nissan, se retrouverait à égalité de droits au capital de Renault avec l’Etat français, actuellement premier actionnaire.


Citation:
Plus grave : l’avenir appartient à Nissan, au détriment de Renault. Les voitures haut de gamme, porteuses d’image, ont été abandonnées au Coréen Renault Samsung, avec la technologie Nissan. Qui fabrique les moteurs à essence des deux marques, tandis que le Français s’est cantonné aux diesels, à peu près inconnus hors d’Europe. Puissant aux Etats-Unis où Renault est absent, Nissan se place sur les marchés d’avenir que sont la Chine et l’Inde, alors que Renault ne se bat que sur le marché le plus concurrentiel du monde, l’un des moins rémunérateurs.


lien vers l'article complet
C'est assez idiot, Nissan a toujours été plus gros que Renault. Il faudrait que Nissan s'empêche de croitre pour pas vexer Renault?

Un rééquilibrage ne ferait que refléter la réalité de la performance des deux entreprises.
J'aime bien cette intervention de notre omniprésident sauveur du monde. Logique finalement, si ça se faisait avant 2012, il se le prendrait certainement dans les dents.
Z'allez voir que le nabot va trouver le moyen d'essayer de coller MAM à la tête de Renault :euh: :euh:


Plus sérieusement, tenter de diriger une entreprise de taille mondiale en privilégiant uniquement le bénéfice politique immédiat au détriment des décisions business de base, ce n'est jamais bon.
L'Etat français ferait mieux d'arrêter de jouer au boulet et de continuer à engranger les dividendes que lui rapportent ses 15% !!
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Dernière édition par larry.kubiak le Mar 01 Mar, 2011 07:03; édité 1 fois
Ca va faire mal aux Prudhommes ça :euh: :euh:

Citation:
Espionnage: Renault envisage avoir été trompé
liberation.fr 02/03/2011 à 12h58
Par YANN PHILIPPIN, RENAUD LECADRE

Opération rétropédalage chez Renault. Si le numéro 2 du constructeur, Patrick Pelata, s’est rendu lundi à Matignon, c’est pour prévenir le gouvernement de ses doutes sur les accusations d’espionnage à l’encontre de deux des trois cadres qu’il a licenciés.

C’est en effet sur sa propre initiative que Pelata s’est entretenu avec un conseiller du Premier ministre, François Fillon, puis avec le ministre de l’Industrie, Eric Besson.

Selon nos informations, le directeur général de Renault a indiqué que le groupe envisage désormais avoir été victime d’une manipulation. Renault fait l'hypothèse en effet que deux des trois cadres ne disposent pas de comptes à l’étranger et sont donc été victimes d’un règlement de comptes interne.

Manipulation

Par contre, le constructeur continue à soupçonner le troisième, probablement Michel Balthazar, membre du comité de direction, qui aurait bien reçu de l’argent sur un compte bancaire à l’étranger.

C’est la première fois que Renault admet aussi clairement la possibilité d’avoir été victime d’une manipulation ou d’un règlement de compte interne.

Début janvier, lors de la mise à pied des trois cadres suivie du dépôt d’une plainte pénale, la direction se disait pourtant sure de son coup: «La décision a été prise à l’issue d’une investigation déclenchée par le comité de déontologie du groupe. Cette procédure est parfaitement normée, très rigoureuse, et garantit le respect des principes éthiques.»

«Conviction»

La lettre de licenciement envoyée aux trois cadres était tout aussi affirmative: «Il ressort de ces investigations que vous avez reçu des sommes d’argent de source étrangère, conduisant à la conviction, compte tenu de vos responsabilités dans un domaine capital pour l’avenir de l’entreprise, que vous avez donné en échange des informations stratégiques.»

Puis quand vinrent les premiers doutes sur la fiabilité de l’enquête interne, Carlos Ghosn, le patron du groupe, montait au créneau pour réaffirmer sa conviction d’être victime d’une tentative d’espionnage, «compte tenu des éléments dont nous disposons». Manifestement, la direction de Rernault n’affiche plus aujourd’hui la même «conviction».
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Finalement ils vont pouvoir ouvrir un compte en Suisse avec tous les sousous qu'ils vont réclamer à Renault ^^
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Message Mer 02 Mar, 2011 20:03
J-M 33 a écrit:
Finalement ils vont pouvoir ouvrir un compte en Suisse avec tous les sousous qu'ils vont réclamer à Renault ^^



:mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:











:-? :evil:
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L'affaire
Citation:
INTERVIEW - Deux mois après la mise à pied, puis le licenciement de trois cadres supérieurs soupçonnés d'espionnage industriel, le n°2 de Renault sort de son silence dans un entretien exclusif au Figaro.


LE FIGARO. - L'affaire pourrait arriver prochainement à son terme, quelle en a été la genèse ?

Patrick PÉLATA. - Comme vous le savez, nous avons reçu une lettre de dénonciation en août dernier adressée à quatre personnes et qui m'a été ensuite transmise parce qu'elle concernait un des membres du comité de direction. À l'issue d'une enquête de trois mois, trois comptes ont été trouvés. Un premier ouvert en mars 2009, en Suisse, avec de l'argent provenant d'un cabinet d'audit chypriote. Un deuxième ouvert en février 2010, au Liechtenstein, alimenté par un cabinet du même pays. Ce compte en alimentait tous les mois un troisième, en Suisse, via une société suisse. Une dizaine de personnes ont été impliquées en interne dans le suivi de cette affaire. Devant les recoupements réalisés, nous avons pris la décision d'arrêter l'enquête fin décembre.

Quelles ont été les conclusions de cette enquête ?

Nous étions particulièrement inquiets pour la centaine de brevets en cours de validation. Mais l'accès à ces informations étant crypté, nous avons acquis la conviction qu'elles avaient été protégées. En revanche, les données concernant le modèle économique du véhicule électrique étaient à la portée de deux d'entre eux. L'un des trois cadres y avait un accès quotidien.

Mais avez-vous la preuve que des informations ont quitté l'entreprise ?

Notre enquête a révélé des comptes. Étant données les positions stratégiques de ces trois cadres, nous nous sommes dits que toute la stratégie économique, industrielle et technologique du véhicule électrique pouvait être visée.

Quelle décision avez-vous prise ?

Le 3 janvier, nous avons convoqué les trois cadres suspectés pour une mise à pied conservatoire dans le respect du Code du Travail. Ils ont quitté immédiatement l'entreprise, puis ont eu leur entretien de licenciement le 11.

Vous avez évoqué une filière organisée internationale…

Nous étions face à un schéma de flux financiers extrêmement complexe.

Pourquoi ne pas avoir fait appel à la DCRI pour réaliser cette enquête ?

Nous avons commis une erreur en n' impliquant pas la DCRI plus tôt.

Comment avez-vous collaboré avec les enquêteurs après que l'affaire a fuité dans la presse, le 4 janvier ?

Le 6 janvier, nous avons transmis le dossier à la DCRI. Nous leur avons transmis les numéros de compte. À l'époque, Le Président a demandé la direction a demandé à toutes les parties prenantes de collaborer avec la Police.

Et depuis ?

Après trois semaines de crise médiatique, nous avons demandé au Président de s'exprimer publiquement pour protéger Renault et soutenir le management.

Qu'en est-il de l'enquête aujourd'hui ?

Un certain nombre d'éléments nous amènent à douter.

Qu'en concluez-vous ?

Deux hypothèses. Soit nous sommes face à une affaire d'espionnage et un cadre de la direction de la sécurité protège sa source envers et contre tout. Soit Renault est victime d'une manipulation, dont on ignore la nature mais qui pourrait prendre la forme d'une escroquerie. Dans cette hypothèse, si tous les doutes sont levés, nous proposerons la réintégration des trois cadres et, dans tous les cas, Renault sera très attentif à réparer toute injustice. Dans les deux hypothèses, l'entreprise est victime. Si c'est une manipulation, elle est importante au regard de la complexité des schémas mis au jour qui nécessite une bonne connaissance du fonctionnement interne de notre société…

Est ce que votre enquête interne a été faite de manière légale ?

Oui, du point de vue de la législation française. Faire appel à une officine est une pratique assez courante dans ce genre d'affaires et Renault n'est pas seule à le faire.

Que faire pour qu'une telle affaire ne se renouvelle pas ?

On a décidé de repasser toutes nos procédures au peigne fin. Nous avons déclenché un audit interne sur le fonctionnement de tout notre système de sécurité. Nous allons tâcher de déterminer si le service de sécurité est rattaché à la bonne direction, s'il y a des failles dans le fonctionnement des systèmes de protection des systèmes de données et nous allons aussi revoir le processus d'enquête interne déclenché quand nous recevons une lettre de dénonciation ainsi que les modalités de fonctionnement de notre comité de déontologie. Par ailleurs, un travail d'échange de bonnes pratiques et de «benchmarking» est mené avec Michelin, EADS, le CEA ou encore Arcelor-Mittal. Nous aurons les résultats dans quelques semaines.

Dans quel état d'esprit êtes-vous alors que la polémique enfle ?

Nous avons particulièrement à cœur à ce que cette affaire débouche sur la vérité. Quand l'enquête sera terminée, nous en tirerons toutes les conséquences jusqu'au niveau le plus haut de l'entreprise, c'est-à-dire jusqu'à moi. Carlos Ghosn, Président de Renault et Nissan, décidera et s'exprimera lorsque l'enquête sera définitivement close et que le procureur en aura donné toutes les conclusions.


Citation:

Jusqu'où va aller l'extravagante affaire d'espionnage industriel qui empoisonne chaque jour davantage Renault? Au lendemain du témoignage de Patrick Pélata qui a reconnu pour la première fois dans Le Figaro «un certain nombre d'éléments nous amènent à douter» et a évoqué l'hypothèse d'une «manipulation» avant de mettre son poste de directeur général délégué sur la sellette, les réactions n'ont guère tardé. Elles ont surtout entériné ce qui ressemble à un sacrifice programmé. Vendredi matin, Christine Lagarde a ainsi considéré que le numéro 2 de l'entreprise «a eu la dignité d'indiquer qu'il s'était peut-être trompé, et que s'il était avéré qu'il s'était trompé, il en tirerait toutes les conséquences». «Je trouve que c'est digne» de la part de Patrick Pélata, a ajouté la ministre de l'Économie en réclamant que «l'on arrive à la vérité, qu'on y arrive rapidement, que si les soupçons étaient infondés, justice soit rendue, confiance soit restaurée et réparation soit payée».

Sur le même registre, son homologue à l'Industrie, Éric Besson, a confirmé que des problèmes de management seraient posés «si c'est l'hypothèse de la manipulation qui domine à la fin». Avant de rajouter: «J'ai noté d'ailleurs que M. Pélata, très dignement et très logiquement, a déjà averti qu'il en tirerait les conclusions pour lui-même.» Enfin, l'Élysée ne cache guère son irritation. «Cette affaire, mauvaise pour l'image de l'entreprise, n'est pas la preuve d'un grand professionnalisme», a asséné un collaborateur de Nicolas Sarkozy.

• La direction de la sécurité du groupe n'aurait-elle pas dérapé en usant de méthodes de barbouzes?

L'enquête interne, légale «du point de la législation française», comme l'a prétendu Patrick Pélata, a été menée par un attelage assez baroque composé de Rémi Pagnie, ancien de la DGSE, de Marc Tixador, ex de la PJ de Versailles, et de Dominique Gevrey, transfuge de la Direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD) volontiers décrit comme un «personnage central» de cette histoire. Comme dans un mauvais roman d'espionnage, une somme de 100.000 euros a transité en cinq versements à l'automne dernier à Madrid via Michel L., ancien parachutiste devenu enquêteur privé.

Acceptant de jouer le «facturier pour la défense des intérêts français», il n'est qu'un simple «court-circuit» servant à brouiller la piste menant à un mystérieux Mabrouk et à la «source externe» qui aurait découvert de fantomatiques comptes ouverts en Suisse et au Liechtenstein par les trois cadres soupçonnés d'espionnage industriel. Depuis que ces informations, juste communiquées par oral, ont été remises en question, le constructeur ne semble même pas en mesure d'identifier sa «gorge profonde»: le seul employé de service de sécurité qui la connaît refuse obstinément de coopérer. Pour la protéger coûte que coûte ou pour masquer un détournement de fonds au préjudice de Renault? Comme un aveu, Patrick Pélata a concédé: «Nous avons commis une erreur en n'impliquant pas la DCRI plus tôt.»

• Quels sont les dommages collatéraux pour Renault?

Les dégâts en termes d'image sont considérables. Alors que le groupe avait été traumatisé par le suicide de trois salariés du Technocentre de Guyancourt fin 2006-début 2007, de sérieuses questions se posent à nouveau sur son mode de management. Renault apparaît comme une entreprise où l'on peut accuser et licencier sans preuve des salariés, sur la seule foi d'un témoignage anonyme. Cette affaire tombe mal alors que le groupe comptait sur ses véhicules électriques -ceux qui auraient supposément été espionnés- pour redorer son image. Les ventes de ces voitures et de l'ensemble de la gamme en souffriront-elles? Difficile à dire, car l'image -si déterminante dans l'acte d'achat- dépend aussi des produits. Mais le groupe partira avec un handicap. Ajoutons que «c'est tout le fonctionnement de l'entreprise qui risque d'être grippé, tant le management a été décrédibilisé, analyse un cadre, qui ajoute: il faudra du temps avant que la confiance soit rétablie».

• Carlos Ghosn est-il en difficulté?

Si l'affaire d'espionnage se dégonfle, le groupe a pris un très gros risque en faisant monter son PDG en première ligne dans les médias. Dans le JDD, le 23 janvier, il a affirmé avoir «suivi personnellement l'avancement de ce processus au fur et à mesure». Le soir même, sur TF1, Carlos Ghosn a martelé qu'il avait des «certitudes» sur la culpabilité des trois cadres et détenait des preuves «multiples», sans toutefois les dévoiler. Le 10 février, lors de l'annonce du plan stratégique, le PDG a enfoncé le clou en demandant de lui faire «confiance», car des «dizaines de personnes ont analysé les faits». En cas de «manipulation», reste à savoir si les salariés et le gouvernement se contenteront du sacrifice de son numéro 2.


Citation:
Suite au licenciement de trois cadres, le ressentiment à l'égard du sommet de l'entreprise est palpable. Et bon nombre de personnes reprochent à Carlos Ghosn, le PDG de Renault, d'avoir fragilisé le groupe.


La direction de Renault va devoir rendre des comptes à des salariés déboussolés et de plus en plus contrariés. «Depuis le début de cette affaire, les équipes sont troublées, car la direction n'a jamais été capable d'apporter des éléments qui justifient les trois licenciements. Et ce d'autant que certaines des personnes incriminées jouissaient d'une véritable aura sur le plan humain, explique l'un d'entre eux. Mais aujourd'hui, alors que les dirigeants font volte-face, les cadres, qui ont dû relayer pendant deux mois les certitudes de la direction, sont agacés et extrêmement inquiets. Leur confiance dans le top management s'effrite au rythme des révélations de la presse», poursuit-il.

«Nous ne sommes clairement pas contents et nous nous posons de plus en plus de questions sur la façon dont a été conduite l'enquête et dont les décisions ont été prises. En tout cas, ce qui a été fait ne correspond pas à ce que nous attendons de nos dirigeants. C'est très choquant, car c'est un déni de notre culture. Ces trois cadres étaient très attachés à l'entreprise, comme je le suis, ainsi que mes collègues», confie un cadre d'une autre direction. Le ressentiment à l'égard du sommet de l'entreprise est palpable. «Nous approuvons la décision de réintégrer les cadres injustement mis en cause s'il est confirmé que c'est le cas. Nous exigeons par ailleurs que se réunisse au plus tôt un conseil d'administration extraordinaire, pour que Patrick Pélata et Carlos Ghosn, les deux premiers dirigeants de l'entreprise, s'expriment sur cette affaire et prennent chacun la mesure de leurs responsabilités», a déclaré vendredi un représentant de la CFE-CGC.

«Ghosn doit en tirer les conséquences»


Patrick Pélata, numéro deux du groupe, ayant affirmé dans Le Figaro que s'il n'y avait pas d'affaire d'espionnage, il en «tirera toutes les conséquences», les regards accusateurs se tournent désormais vers Carlos Ghosn, le PDG. «Je pense que les salariés ne comprendraient pas que le PDG ne présente pas sa démission, d'autant qu'il ne dispose pas d'un capital de sympathie particulièrement élevé», estime un troisième cadre. Bon nombre de personnes lui reprochent d'avoir fragilisé le groupe. «Carlos Ghosn dit avoir exprimé ses certitudes dans les médias pour protéger l'entreprise, mais en réalité, si tout cela est faux, il aura détruit notre réputation en accusant à tort des salariés. Il doit en tirer les conséquences», ajoute ce cadre.

Les salariés s'interrogent par ailleurs sur le mode de management qui aurait entraîné ces dérapages. «Si ces trois cadres ont été sanctionnés sur la base du témoignage d'une seule personne, cela veut dire que la parole de cette personne vaut plus cher que celle des salariés, accuse Fabien Gache, délégué central de la CGT. Nous demandons que soit revue en profondeur l'organisation de Renault: les salariés doivent être à nouveau respectés et écoutés. Aujourd'hui, toutes les décisions viennent d'en haut.»
voici ce qui conclue l'article du Parisien sur " l'affaire " Renault

Marc Laffineur, vice-président UMP de l’Assemblée nationale, s’en est pris hier à Carlos Ghosn. « S’il est avéré que les trois salariés n’ont pas trahi leur entreprise, le PDG de Renault devra prendre ses responsabilités en s’excusant publiquement ou en présentant sa démission », a déclaré le député du Maine-et-Loire.

:nonnon: c'est impossible d'être aussi c** je vois pas pourquoi Ghosn ou Pelata démissionnerait les fautifs ce sont pas eux ce sont Rémi Pagine (directeur de la sécurité et de la protection de l’entreprise) et compagnie qui devrais démissionner non ?

http://www.leparisien.fr/faits-divers/hypothese-de-manipu..-03-2011-1343979.php
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Les monstres sont réels, les fantômes le sont aussi. Ils vivent à l’intérieur de nous et parfois ils gagnent

L'ombre ne survit que grâce a la lumière .
Je suis curieux et impatient de voir la suite. Curieux parce que je me demande qui assumera, et impatrient parce que ça permettra de calmer la situation pour se concentrer sur l'avenir et les produits.
Renault, ancienne régie Nationale et détenue encore à 15% par l'Etat, plus gros actionnaire de la marque.


Je propose que Monsieur le Président de la République française présente sa démission pour ne pas avoir suffisamment porté son attention sur cette marque...


:ouioui:


Enfin tout ca pour dire que ca prend des proportions stratosphérique. Est ce que ce député se rend compte de ce que ca engendrerais la démission de Goshn et/ou Pélata ? Y a vraiment des winneurs qui pensent qu'a se faire réélire à l'Assemblée....
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Petite précision, J-M, c'est pas Jean-Marcel ou Jean-Maurice, mais Jean-Marc :mrgreen:
On m'avait fait le reproche de critiquer le manque de retenue de M. Pelata dans cette affaire. Voilà que l'Histoire me donne raison.

:cool2:

Avant de porter des accusations aussi graves, Numéro 2 Aurait mieux fait de vérifier ces sources !

:langue:


En ce qui concerne les d'éventuelles sanctions contre ce triste sir, je ne voie pas ce qui vous choque.

M. Pelata à un salaire important qu'il justifie par ces responsabilités. N'est-il pas logique qu'il assume ces dites responsabilités pour les-quelles il est rémunéré ?

Si ces ex-salariés étaient effectivement innoscents, en portant des accusations publiques s'en avoir de preuve contre eux, M. Pelata aurait comis un délit passible des tribunaux et une faute professionnelle. Pourquoi devrait-il être au dessus des lois ?

:?: :?: :?: :?: :?:


Sommes nous toujours sous l'ancien régime avec des une minaurité de privilégiers au dessus des lois ? Ou dans une démocratie (enfin presque) où tous les citoyens sont égaux devant la loi ?

:nonnon:
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Dernière édition par Char Aznable le Dim 06 Mar, 2011 03:03; édité 1 fois
HA! parce que toi tu savais déjà qu'il n'avait pas vérifier ses sources, que l'enquête avait été bâclé et que les cadres en question étaient innocent!!!!
Ce que la DCRI a mis des semaines a trouver, mais toi tu savais.http://images.forum-auto.com/images/perso/2/afra.gif

Excuse nous, mais nous simples vermisseaux nous n'avions pas accès a tes sources, et nous ne savions a l'époque que ce qu'il y avait dans la presse.
A savoir que trois cadres ont été licencié pour avoir vendu des informations sensibles et que des comptes en Suisse et au Liechtenstein a leur noms avaient été trouvé.
Donc je serais toi je ferais preuve d'un peu de retenue et de modestie, parce que le débat a l'époque ne portait pas sur le fond de l'affaire, dont personne ne connaissait les aboutissants, mais sur la manière de communiquer de Renault.
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« En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis. »
Winston Churchill
Je suis assez d'accord avec Char : puisque la direction de Renault a décidé de communiquer publiquement sur cette affaire, jusqu'à Carlos Ghosn qui est passé au 20h de TF1 pour expliquer qu'il avait des certitudes sur cette histoire, il me semble donc logique que la direction de Renault, Ghosn et Pelata compris, fasse amende honorable suite à cette histoire.

Pour les trois ex-salariés, ca se finira au minimum par des excuses publiques et un gros chèque, s'ils trouvent un arrangement amiable avec Renault. Ce serait le moindre mal pour Renault
Sinon, ça finira au tribunal et je ne vois pas comment Renault fera pour ne pas se faire condamner. Et là bonjour l'image pour Renault :aieu:


J-M 33 a écrit:
Enfin tout ca pour dire que ca prend des proportions stratosphérique. Est ce que ce député se rend compte de ce que ca engendrerais la démission de Goshn et/ou Pélata ? Y a vraiment des winneurs qui pensent qu'a se faire réélire à l'Assemblée....


Pas d'accord sur ce point.

Même si Ghosn a été un artisan principal dans la mise en place et le bon fonctionnement de l'Alliance et Pelata est très haut placé chez Renault, quelles seraient vraiment les conséquences de leur départ ?
Ghosn est Carlos-tout-puissant, seule personne sur terre capable de diriger l'Alliance efficacement ?
ObiWan Pelata est notre seul espoir ?

C'est oublier un peu vite qu'ils ont aussi fait quelques c*nneries ces dernières années, surtout chez Renault. Je ne pense pas seulement à quelques véhicules un peu ratés (on ne va pas revenir dessus), mais aussi aux conditions de travail qui ont l'air de s'être fortement dégradées au sein du groupe, avec vague de suicide à la clé, le scandale Briatore en F1 (s'ils l'avaient dégagé plus tôt pour trouver un vrai patron d'écurie, il n'y aurait pas eu ce problème), ...

C'est aussi oublier un peu vite que la force de Renault, ce sont surtout ses dizaines de milliers d'employés qui créent/construisent/vendent des voitures.

Personne n'est irremplaçable.


Ceci étant dit, je ne pense pas que ce soit au gouvernement de décider de démissionner Ghosn ou Pelata :wink:
Si les politiques appliquaient la règle du "tu racontes une connerie en public donc tu démissionnes", il n'y aurait plus grand monde au gouvernement ou à l'Elysée :euh: :euh:
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Dernière édition par larry.kubiak le Dim 06 Mar, 2011 08:03; édité 1 fois
dedeelmbrouille a écrit:
voici ce qui conclue l'article du Parisien sur " l'affaire " Renault

Marc Laffineur, vice-président UMP de l’Assemblée nationale, s’en est pris hier à Carlos Ghosn. « S’il est avéré que les trois salariés n’ont pas trahi leur entreprise, le PDG de Renault devra prendre ses responsabilités en s’excusant publiquement ou en présentant sa démission », a déclaré le député du Maine-et-Loire.

:nonnon: c'est impossible d'être aussi c** je vois pas pourquoi Ghosn ou Pelata démissionnerait les fautifs ce sont pas eux ce sont Rémi Pagine (directeur de la sécurité et de la protection de l’entreprise) et compagnie qui devrais démissionner non ?

http://www.leparisien.fr/faits-divers/hypothese-de-manipu..-03-2011-1343979.php

Il est vrai que l’incompétence, (si tout cela est avéré) c’est surtout ceux qui ont menés l’enquête interne, d’ailleurs a ce niveau on peut se demander s’il s’agit vraiment d’incompétence ou de complicité active ou passive avec les comploteurs?
Ceci dit cette affaire relève au moins autant, du syndrome du monarque tout puissant dans sa tour d’ivoire, qui n’écoute et qui n’entends que ce qu’il a envie d’entendre, et entouré d’une cour qui lui sert la soupe.
Donc pour moi la conclusion de cette histoire tient en deux mots: « Carlos DEGAGE », et Pelata avec, même si bien évidement je pense qu’ils ont agi de bonne foi, là n’est pas le problème. Le problème c’est que même s’il n’y a pas une faute personnel dans le sens strict du terme, il a une grave erreur de jugement, peu importe que ce soit parce qu’ils étaient mal informé ou non, a ce niveau c’est impardonnable.
Et puis on ne peut maintenir en place des dirigeants a ce point coupés de leur base et des réalités de leur entreprise. Enfin il en va de l’intérêt du groupe, on ose imaginer les conséquences sur le plan stratégique de telles erreurs appréciation .
Maintenant j’ai bien conscience qu’on ne remplace pas des dirigeants de ce calibre au pied levé, mais je suis sur qu’au sein même du groupe il y a toutes les compétences qu’il faut.

Après j'aimerais bien que Monsieur Laffineur, vice-président UMP, soit aussi intransigeant avec ses amis, qu'avec CG et Pelata, comme on dit "Charité bien ordonnée commence par soi-même", ou bien "On voit la paille dans l'œil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien!"
mais c'est une autre histoire!
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« En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis. »
Winston Churchill
rpm91
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Message Dim 06 Mar, 2011 09:03
Validé au plus haut niveau de la hiérarchie, le licenciement sur la base d'une délation et d'informations non ou mal vérifiée est susceptible de générer une grave crise de confiance au sein du personnel.....

Donc rester en place comme si de rien n'était et signer un gros chèque, çà me paraîtrait insuffisant quand on connait les dégâts que peut causer un lynchage médiatique sur des individus.......

A eux d'estimer si ils doivent démissionner, et au conseil d'administration de valider leur mandat :eyes:
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Ubuntu a écrit:
HA! parce que toi tu savais déjà qu'il n'avait pas vérifier ses sources, que l'enquête avait été bâclé et que les cadres en question étaient innocent!!!!
Ce que la DCRI a mis des semaines a trouver, mais toi tu savais.http://images.forum-auto.com/images/perso/2/afra.gif

Excuse nous, mais nous simples vermisseaux nous n'avions pas accès a tes sources, et nous ne savions a l'époque que ce qu'il y avait dans la presse.
A savoir que trois cadres ont été licencié pour avoir vendu des informations sensibles et que des comptes en Suisse et au Liechtenstein a leur noms avaient été trouvé.
Donc je serais toi je ferais preuve d'un peu de retenue et de modestie, parce que le débat a l'époque ne portait pas sur le fond de l'affaire, dont personne ne connaissait les aboutissants, mais sur la manière de communiquer de Renault.


Je n'ai jamais prétendu savoir qu'il étaient innocents. Où as-tu lu cela ?

:irony:


Ce que j'ai dit et que je maintient, c'est qu'on ne s'exprime jamais sur une affaire d'une telle ampleur avant qu'elle n'ait été jugée. Surtout quand on a des responsabilités aussi importantes.

:cool2:
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"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux." Benjamin Franklin
Sauf que l'information est sortie dans la presse, donc il fallait bien qu'il dise quelque chose.
Si tous les PDG devaient démissionner à chaque fois que quelqu'un dans la boîte fait une connerie...
Par ailleurs si le numéro 1 ou 2 de l'entreprise démissionnait, alors les instigateurs de cette histoire aurait réussi leur coup. Parce que bon, visiblement c'est quand même une histoire qui va au dela de la lettre anonyme...
Zoom-Zoom a écrit:
Sauf que l'information est sortie dans la presse, donc il fallait bien qu'il dise quelque chose.



Et ?

Faut-il s'exprimer à chaque foi que la presse monte une affaire en épingle, fait un buzz sur la première connerie venue ?

:eh:


Citation:
Si tous les PDG devaient démissionner à chaque fois que quelqu'un dans la boîte fait une connerie...
Par ailleurs si le numéro 1 ou 2 de l'entreprise démissionnait, alors les instigateurs de cette histoire aurait réussi leur coup. Parce que bon, visiblement c'est quand même une histoire qui va au dela de la lettre anonyme...


NON : ce n'est PAS en raison d'une faute qu'aurait commise un de leur salarié qu'on leur demande de démissionner, mais bien par-ce-qu'ILS AURAIENT COMMIS une faute ET un délit, si l'enquête de la DCRI est confirmée par la justice.

Il faut arrêter de tout déformer.
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Zoom-Zoom a écrit:
Sauf que l'information est sortie dans la presse, donc il fallait bien qu'il dise quelque chose.


Le problème, c'est que Ghosn a fait une déclaration à la Sarkozy (genre "je sais rien mais je dirais tout"), notamment au 20h de TF1.
http://videos.tf1.fr/jt-we/espionnage-chez-renault-carlos..-au-20h-6235513.html

Pelata s'est aussi répandu un peu partout dans la presse.

Dans les deux cas, ils avaient des certitudes, des preuves (Ghosn : "Les preuves sont multiples"), un comité de déontologie, des processus internes qui ont mené à ces licenciements + plaintes ...


Les conséquences sont multiples : pour les 3 salariés injustement accusés, pour l'image de l'entreprise (il y a un paquet de processus internes à revoir quand même) ... et vis-à-vis de la Chine, marché sur lequel Renault a encore tout à faire !!


Ils se sont placés en première ligne sur cette affaire, ils ne pourront pas s'en laver les mains.

Après, démission ou pas, c'est une autre histoire.
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Le gras, c'est la vie
Dernière édition par larry.kubiak le Dim 06 Mar, 2011 11:03; édité 2 fois
J'ai juste le sentiment que les départs simultanés des numéros 1 & 2 de Renault, en pleine période de renouveau, ca ne ferait que déstabiliser un peu plus l'entreprise...


Il y a eu un battage médiatique pas possible, je pense que comme tout le reste ca va retomber. Imaginons qu'au final les salariés soient innocentés, réintégrés avec un gros chèque, ca hurle pendant quelques jours/semaines, la CGT s'indigne et blablabla, mais au bout d'un mois ca sera fini.



Quelqu'un sait ce qu'il se passe en Côte d'Ivoire ? Non, ben ils peuvent remercier les médias qui ne cherchent que le sensationnel (bien obligé c'est ce qui fait vendre, je ne blâme personne).
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Mes parents :
Renault Grand Scenic III.3 1.2 TCe 130 Bose & Renault Clio IV Intens 1.5DCI 90 chv

Moi :
BMW Serie 5 E 39 523ia Pack

Petite précision, J-M, c'est pas Jean-Marcel ou Jean-Maurice, mais Jean-Marc :mrgreen:
J-M 33 a écrit:
J'ai juste le sentiment que les départs simultanés des numéros 1 & 2 de Renault, en pleine période de renouveau, ca ne ferait que déstabiliser un peu plus l'entreprise...


Il y a eu un battage médiatique pas possible, je pense que comme tout le reste ca va retomber. Imaginons qu'au final les salariés soient innocentés, réintégrés avec un gros chèque, ca hurle pendant quelques jours/semaines, la CGT s'indigne et blablabla, mais au bout d'un mois ca sera fini.



Quelqu'un sait ce qu'il se passe en Côte d'Ivoire ? Non, ben ils peuvent remercier les médias qui ne cherchent que le sensationnel (bien obligé c'est ce qui fait vendre, je ne blâme personne).


Ce qui me gêne dans ton raisonnement, c'est que tu a l'air de penser que ces deux hommes, en raison de leur postes, sont au-dessus des lois, on le droit de commettre des erreurs qui mettent mal l'image de leur entreprise, etc... :ack:
_________________
"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux." Benjamin Franklin
On ne le sais pas encore, mais s'il y a eu licenciement abusif, et que les employés veulent aller devant les Prud'hommes, il y aura procès et s'il obtiennent gain de cause ils aurons un dédommagement, ca veut pas dire qu'il faut que les dirigeants d'entreprises démissionnent.

C'est la responsabilité de Renault SA qui est en jeu. Du point de vue de la loi je sais pas si c'est Goshn et Pélata nommément qui pourrons être éventuellement poursuivis.

Je ne dis pas qu'ils sont au dessus de la loi, car la loi n'exige pas que ces dirigeants démissionnent.
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Petite précision, J-M, c'est pas Jean-Marcel ou Jean-Maurice, mais Jean-Marc :mrgreen:
Char Aznable a écrit:
Ce qui me gêne dans ton raisonnement, c'est que tu a l'air de penser que ces deux hommes, en raison de leur postes, sont au-dessus des lois, on le droit de commettre des erreurs qui mettent mal l'image de leur entreprise, etc... :ack:


Euh quelle loi au juste?

Si un stagiaire de mon département était pris la main dans le sac en train de faire une connerie, je ne me sentirais pas obligé de démissionner.

Evidemment un dirigeant doit s'en remettre aux personnes qui l'entourent. Le problème c'est qu'ils ont été mal informés, et qu'ils ont peut-être pris des bonnes décisions basées sur des mauvaises informations.

Quant aux 3 accusés, inutile d'en faire précipitamment des martyrs. Même si Renault a agit avec légèreté, ceux qui ont tramé ce coup fourré ont quand même du agir de façon assez professionnelle pour berner leur monde. Et visiblement personne ne se demande qui est derrière tout cela.
Une possibilité, c'est que Ghosn présente sa démission, qui sera refusée, et hop on continue.
J-M 33 a écrit:
On ne le sais pas encore, mais s'il y a eu licenciement abusif, et que les employés veulent aller devant les Prud'hommes, il y aura procès et s'il obtiennent gain de cause ils aurons un dédommagement, ca veut pas dire qu'il faut que les dirigeants d'entreprises démissionnent.

C'est la responsabilité de Renault SA qui est en jeu. Du point de vue de la loi je sais pas si c'est Goshn et Pélata nommément qui pourrons être éventuellement poursuivis.

Je ne dis pas qu'ils sont au dessus de la loi, car la loi n'exige pas que ces dirigeants démissionnent.


Je crois que tu sous estime ce que ce que Gohsn et Pelata ont fait. S'il devait s'avérer que les salarié qu'ils ont publiquement accusé étaient innocents, ils auraient commis un acte de diffamation, ce qui est passible du pénal.

Vois-tu quelqu'un qui a été condamné au pénal pour diffamation continuer à diriger un groupe comme Renault ?

L'état (c'est-à-dire les contribuable et citoyens que nous sommes) étant un des principaux actionnaire de Renault, il est tout-à-fait de son droit d'estimer que cela n'est pas une bonne chose pour Renault.
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J'ai plutôt l'impression que Pelata est mis en avant pour endosser la responsabilité du problème et éventuellement servir de fusible.
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Char Aznable a écrit:
Je crois que tu sous estime ce que ce que Gohsn et Pelata ont fait. S'il devait s'avérer que les salarié qu'ils ont publiquement accusé étaient innocents, ils auraient commis un acte de diffamation, ce qui est passible du pénal.

Vois-tu quelqu'un qui a été condamné au pénal pour diffamation continuer à diriger un groupe comme Renault ?

L'état (c'est-à-dire les contribuable et citoyens que nous sommes) étant un des principaux actionnaire de Renault, il est tout-à-fait de son droit d'estimer que cela n'est pas une bonne chose pour Renault.


C'est vrai que les politiques sont bien au courant des affaires judiciaires, vu qu'il y en a un paquet qui se traine des casseroles diverses (quel que soit le parti politique d'ailleurs) :euh: :euh:

Je ne pense pas qu'il y ait matière à en faire un procès retentissant. Les affaires de diffamation sont assez mineures, même si parfois bien médiatiques.
Quand on voit ce qui se passe dans d'autres groupes industriels, sur des problèmes beaucoup plus graves (affaire du Médiator par exemple), il y a encore de la marge pour Renault.


A ce niveau là, je pense plutôt que ça se terminera en arrangement à l'amiable et reconnaissance de la part de Renault qu'il y a eu une faute et que les employés sont innocents (avec un gros chèque à la clé).
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Dernière édition par larry.kubiak le Dim 06 Mar, 2011 13:03; édité 1 fois
Zoom-Zoom a écrit:

Euh quelle loi au juste?


http://fr.wikipedia.org/wiki/Diffamation_en_droit_fran%C3%A7ais



Citation:
Si un stagiaire de mon département était pris la main dans le sac en train de faire une connerie, je ne me sentirais pas obligé de démissionner.

Evidemment un dirigeant doit s'en remettre aux personnes qui l'entourent. Le problème c'est qu'ils ont été mal informés, et qu'ils ont peut-être pris des bonnes décisions basées sur des mauvaises informations.


Ce ne sont pas des "stagiaires" qui les ont forcé à clamer dans les média qu'ils tenaient des coupables, si ?

Ils sont responsables de leur actes !


Citation:
Quant aux 3 accusés, inutile d'en faire précipitamment des martyrs. Même si Renault a agit avec légèreté, ceux qui ont tramé ce coup fourré ont quand même du agir de façon assez professionnelle pour berner leur monde. Et visiblement personne ne se demande qui est derrière tout cela.


D'où sort cette nouvelle théorie du complot ????????

Moi je ne vois qu'une longue suite de bévues.
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Entendons nous bien, je ne dis pas que je suis partisans de leur limogeage. Par contre, la Justice dois passer.

La moindre des choses, pour ces dirigeants, serait de présenter des excuses aussi publiques que les mise en cause.

C'est ça aussi, assumer ses responsabilités.
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Char Aznable a écrit:
Ubuntu a écrit:
HA! parce que toi tu savais déjà qu'il n'avait pas vérifier ses sources, que l'enquête avait été bâclé et que les cadres en question étaient innocent!!!!
Ce que la DCRI a mis des semaines a trouver, mais toi tu savais.http://images.forum-auto.com/images/perso/2/afra.gif

Excuse nous, mais nous simples vermisseaux nous n'avions pas accès a tes sources, et nous ne savions a l'époque que ce qu'il y avait dans la presse.
A savoir que trois cadres ont été licencié pour avoir vendu des informations sensibles et que des comptes en Suisse et au Liechtenstein a leur noms avaient été trouvé.
Donc je serais toi je ferais preuve d'un peu de retenue et de modestie, parce que le débat a l'époque ne portait pas sur le fond de l'affaire, dont personne ne connaissait les aboutissants, mais sur la manière de communiquer de Renault.


Je n'ai jamais prétendu savoir qu'il étaient innocents. Où as-tu lu cela ?

:irony:


Ce que j'ai dit et que je maintient, c'est qu'on ne s'exprime jamais sur une affaire d'une telle ampleur avant qu'elle n'ait été jugée. Surtout quand on a des responsabilités aussi importantes.

:cool2:

Justement si les cadres avaient réellement été coupable, je vois vraiment pas ce qu'on, peut reprocher a la com de Renault , ce qu'on peut reprocher c'est d'avoir parler sans être sur de leur fait, et comme a l'époque on ne pouvait pas le savoir, ca me fait dire que toi tu devais le savoir...

Parce que le truc faut jamais communiquer dans ce genre d'affaire, c'est bidon, d'ailleurs je suis sur que s'ils n'avaient pas parlé tu le leur aurais reproché pareillement. Dans ce genre d'histoire de toute façon y a pas trente six cas de figures, soit tu communiques et t'en prend plein la tronche parce que tu parles trop et que c'est forcément suspect, soit tu communiques pas, et t'en prend plein la gueule parce que si tu dis rien c'est forcément que t'es pas a l'aise avec ce dossier et que t'as des trucs a cacher, et c'est en plus prendre le risque de laisser courir n'importe quel bruit de chiote donc faut quand même mieux parler...
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« En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis. »
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Ubuntu, tu le dis toi-même, "à l'époque on ne pouvait pas savoir". Et bien quand on ne sait pas, on viend pas dire qu'on a des certitudes., Simple question de logique.
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"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux." Benjamin Franklin
Non! Je dis que nous (toi et moi), nous ne pouvions pas savoir qu'eux n'étaient pas sur de leur fait, et même tout laissait penser le contraire puisqu'il affirmaient des certitudes. Et qu'a partir de ce que nous nous savions, nous pouvions porter de jugement comme tu l'as fait sur leur manière de communiquer.
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Winston Churchill
Il faudrait passer au crible toutes les sorties publiques de Goshn, Pélata et tout l'Etat-Major de Renault sur l'affaire et voir s'il y a vraiment eu diffamation au regard du droit, sa nature, son importance etc...

Je fais du droit, pas encore des sociétés donc j'en sais rien, mais je suis bien placé pour savoir qu'il faut pas mal pinailler dans cette branche ^^


Des ministres assurent leur fonction avec des casseroles autrement plus graves que des diffamations (diffamations qu'on trouve mais alors à la pelle dans le monde politique) comme des histoires de financement occultes, d'emplois fictifs, d'injure raciale...


Enfin là c'est vraiment un battage ridicule. S'il sont innocentés tout ce qu'ils veulent c'est un gros chèque, des excuses de Renault qui seront évidemment faite et puis basta :tired:
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Message Dim 06 Mar, 2011 14:03
Il existe un principe simple dans une république démocratique : la présomption d'innocence. Toute personne soupçonnée devrait en bénéficier. Hélas, les médias informent le public chaque fois que quelqu'un est mis en examen... or cette "mise en examen" signifie juste précisément qu'on va d'abord déterminer si la personne est justement ou injustement incriminée... Dès l'instant qu'on annonce à tout le monde qu'il y a un soupçon (peut-être infondé) sur quelqu'un, le doute subsistera toujours.

La responsabilité d'un homme d'Etat, d'un grand patron, d'un journaliste, devraient être de ne pas colporter des rumeurs sur des présomptions de culpabilité tant que l'information n'a pas été avérée. J'irai même plus loin : dans le cas d'une entreprise privée comme Renault, il s'agit de cuisine interne qui n'aurait jamais dû quitter la sphère de l'entreprise. Après, si les preuves et la loi donnent raison à l'entreprise et que des employés sont effectivement limogés, arrêtés ou condamnés, alors les médias peuvent jouer éventuellement leur rôle...

Hélas on fait tout à l'envers maintenant. On déclare la culpabilité sans avoir eu le temps de mener une véritable investigation, et quand le mal est fait et que la réputation des personnes est à jamais entachée, on fait son mea culpa... l'affaire d'Outreau en est hélas le meilleur exemple.
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Stéphane
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J-M 33 a écrit:
Enfin là c'est vraiment un battage ridicule. S'il sont innocentés tout ce qu'ils veulent c'est un gros chèque, des excuses de Renault qui seront évidemment faite et puis basta :tired:


A mon avis, dans ce cas là, tu veux d'abord commencer par récupérer ta réputation et ton honnêteté avant de penser au gros chèque.
Ca doit être très dur psychologiquement de se faire virer de son entreprise dans de telles circonstances, surtout quand tu es innocent :euh:
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Le gras, c'est la vie
Oui ca passera par des excuses publiques.

Mais le pataquès a tellement été énorme qu'ils vont pas se gêner pour réclamer beaucoup, en plus du "lavement d'honneur" (enfin perso c'est ce que je ferais :euh: ).


Et puis attendons la fin de l'enquête, on ne sait pas si les 3 sont des saints...
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