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Les propos de Laurent Rossi après le GP de Miami ont été mal interprétés

Le résultat du GP de Monaco a fait du bien à Alpine. L’écurie française était sous pression après les déclarations du PDG de la marque, Laurent Rossi. Beaucoup d’experts pensaient qu’Otmar Szafnauer, le Team Principal, était menacé de licenciement.
Par le 08/06/2023

C’était la panique dans les coulisses d’Alpine. Ces dernières semaines, la direction du A fléché, en particulier son PDG, Laurent Rossi, ont été forcé de s’énerver dans la presse pour essayer de faire changer les choses. Un passage obligé face au début de saison très décevant de la filiale sportive de Renault. La situation s’est arrangée, heureusement depuis ce haussement de ton. Alpine peut remercier le podium d’Esteban Ocon à Monaco accompagné par la septième place de son coéquipier, Pierre Gasly. Des résultats qui permettent à l’écurie française de relancer sa saison.

C’est véritablement le discours de Laurent Rossi qui semble avoir été plus qu’important, une sorte d’électrochoc pour ainsi dire. Otmar Szafnauer, le Team Principal d’Alpine, en a plus particulièrement fait les frais. Cible principale de déclarations virulentes de la part de son supérieur, des rumeurs faisaient écho de l’arrivée d’un remplaçant, si les performances continuaient sur la même lignée, en la personne de Mattia Binotto. Retournement de situation, déjà de très bons résultats au Grand prix de Monaco et puis surtout une réponse à ses rumeurs. Le message de Laurent Rossi n’était pas adressé à Otmar Szafnauer uniquement mais à toute son écurie, c’est en tout cas ce qu’il avance désormais.

Il n’a pas été question de virer Otmar Szafnauer spécifiquement

« Cela a été perçu comme ça, qu’Otmar était menacé. Mais c’est simplement un rappel à tous les responsables, Otmar étant le plus haut responsable, mais certainement pas le seul. Otmar ne conçoit pas la voiture, ne la fait pas fonctionner, c’est l’homme qui orchestre tout. C’était donc simplement un rappel pour eux qu’ils ont des objectifs, et ils vont être évalués par rapport à ces objectifs. C’est aussi simple que cela. Je n’allais pas licencier Otmar après avoir dit cela juste après une course. C’était aussi destiné à tout le management. Et comprendre que le monde a les yeux rivés sur eux, pas seulement sur moi. Je parlais autant à mes sponsors ou investisseurs et actionnaires qu’en leur nom. On m’a demandé de poser un diagnostic, je l’ai fait » rappelle Laurent Rossi dans des propos que nos confrères de Nextgen-Auto ont relayés. Le PDG d’Alpine se moque complètement de la réception de son message. L’essentiel était, pour lui, de remettre les choses au clair.

« Je ne sais que dire. Je pouvais voir que c’était perçu très différemment selon les endroits. Aux États-Unis, il a été bien accueilli, en France, il a été bien accueilli, au Royaume-Uni, peut-être un peu moins. Ça va, tant que ça produit de l’effet. L’équipe sait ce que je pense d’elle. Je leur ai dit maintes et maintes fois, j’ai une haute opinion de ceux qui travaillent chez Alpine F1. Dans mon interview, j’ai même dit que je savais de quoi cette équipe était capable. Ils l’ont montré l’année dernière. J’étais juste déçu. Alors vraiment, c’était un message très simple que n’importe qui pouvait comprendre, parce qu’on me demandait juste pourquoi nous en sommes là et pourquoi ce n’était pas satisfaisant » conclut Laurent Rossi. Otmar Szafnauer est donc finalement hors de danger, mais ses propos ont probablement fait du mal à l'équipe.

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