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Chez Renault, quelques échecs au milieu de gros succès

Au milieu de nombreux modèles dont le succès commerciale est indéniable les Clio, Mégane, Twingo ou encore Laguna, Renault, comme tout constructeur a aussi vécu quelques revers avec certains modèles. Qui sera le n°1 ?
Chez Renault, quelques échecs au milieu de gros succès
Par le 23/10/2023

Nous nous sommes limités à 5 modèles, plutôt emblématiques et qui sont des échecs soit du fait d’immatriculations certes importantes mais bien inférieures aux espérances, soit qui ont eu une vie écourtée faute de ventes suffisantes.

5. Avantime (2001-2003)

Conçu en partenariat avec Matra, l’Avantime était destinée aux anciens clients de l’Espace qui n’avait plus besoin d’un grand monospace, un segment alors très en vogue dans les années 2000, mais qui voulaient conserver les mêmes sensations, comme cette fameuse conduite en hauteur. Après une mise au point compliquée, le Coupéspace, véritable crossover -trop- en avance sur son temps, a vécu un début de carrière très compliqué. Proposé uniquement avec un moteur essence V6 puis un 2.0 Turbo en 2002  dans une époque qui faisait la part belle au Diesel, l’Avantime ne verra ses ventes décoller qu’avec l’arrivée du 2.2 dCi à l’été 2002. Trop tard cependant pour Matra qui mettra la clé sous la porte seulement quelques semaines plus tard. La carrière de l’Avantime s’arrête ainsi en mai 2003 avec seulement 8 500 exemplaires écoulés alors que l’objectif était de 15 000 par an. Dommage car cet Avantime avait de quoi séduire, avec un design incisif, mais trop en avance sur son temps, son énorme toit en verre, l’absence de montant central et ses portes à double cinématique. Renault a sans doute mal évalué les attentes des clients en refusant dans un premier temps de l’équiper d’un bloc Diesel.

Renault Avantime
L'Avantime, un crossover trop en avance sur son temps

4.Modus (2004 - 2012)

En termes de volume de vente, la Modus n’est pas un échec, loin de la, mais elle n’a pas su combler les espoirs que le constructeur avait placés en elle. Écoulée à plus de 665 339 exemplaires, Renault est largement rentré dans ses frais avec la Modus. Le petit monospace commercialisé entre 2004 et 2012 a été plutôt  plébiscité par les clients mais pourtant, après un pic des ventes en 2005, les ventes ne cessent de décliner au fil des ans. Preuve de son demi-échec, Renault décide de la stopper et de la remplacer par celui qui sera un vrai carton: le Captur. 

Renault Modus
Le Renault Modus, ici dans sa version restylée

3. Koléos (2008 - 2023)

Outre le Scénic RX4, Renault s’est lancé dans la mode du SUV seulement en juin 2008, avec le Koleos, présenté quelques semaines plus tôt. Uniquement motorisé par un bloc Diesel de 2.0, le Koleos produit en Corée, va vite subir les critiques de son ADN asiatique (bien que conçu par Renault et produite dans l’usine Renault de Busan), mais aussi et surtout de son style. Ce Koleos sera restylé une première fois en 2011 puis de nouveau en 2013. En 2016, la seconde génération prendra le relais. Doté d’un design massif plus dans l’air du temps et malgré des critiques plutôt positives, le Koleos de seconde génération sera stoppé dans l’anonymat le plus complet en 2023.

Le Renault Koleos après son premier restylage
Le Renault Koleos après son premier restylage

2. Renault Wind (2010-2013)

Voilà une voiture pour le moins particulière. Ce petit roadster de 3.83m basé sur la Twingo 2 a fait parler de lui bien avant sa commercialisation, puisqu’il sera l’objet d’une fausse affaire d’espionnage. Véritable coupé-cabriolet avec son toit qui se retourne et se range dans le coffre, la Wind était vraiment originale. A condition de ne pas avoir besoin de place pour les bagages et de savoir se satisfaire de 2 places seulement. Sous le capot, outre un bloc essence de 100 ch. et le bloc plus sportif (133 ch.) de la Twingo RS, cette Wind ne deviendra jamais une sportive. Dommage. La Wind restera moins de 3 ans au catalogue avec à peine plus de 14 000 immatriculations.

Renault Wind

1. Renault Vel Satis (2001-2009)

Entre 1992 et 2002, le haut de gamme de Renault s’appelait Safrane. Une excellente voiture, sous motorisée malgré la version bi-turbo. Avec ses plus de 310 000 exemplaires écoulés, celle-ci était pourtant apparentée à un échec comparée aux 780 000 unités de la R25. Un chiffre qui ferait pourtant rêver tout constructeur généraliste désormais. Pourtant, partant de ce constat d’échec, Renault décide sous la houlette de Patrick Le Quément, de tenter le pari d’un haut de gamme très décalé.

Renault Vel Satis

C’est ainsi qu’est née en 2002 la Vel Satis et son design pour le moins… particulier. Bien motorisée avec notamment deux moteurs V6 essence et Diesel, dotée d’un excellent confort et d’une excellente tenue de route, le tout avec une belle finition intérieure, la Vel Satis aura le plus grand mal à convaincre. Entre 2001 et 2009, elle sera produite à seulement 62 000 exemplaires. Comparé aux 310 000 Safrane, le constat d’échec est plus que clair. Pire, elle signera la fin des grandes berlines chez Renault, même si la Latitude, une Laguna agrandie, prendra un court moment la relève sans grandes ambitions.


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