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M9R (2,0 Blue dCi 200)

Commercialisé il y a près de 15 ans, le moteur portant le code interne M9R que l’on a bien connu sous le capot de la Laguna notamment, a fait son retour dans la gamme Renault en 2017 avant de revenir en version évoluée en 2018.
M9R (2,0 Blue dCi 200)
Par le 02/03/2018
Dernière mise à jour le 18/08/2020

Produit dans l'usine française de Cléon, le moteur Diesel 2.0 dCi M9R avait nécessité au milieu des années 2000 un investissement de 500 millions d’euros. Largement plébiscité, il avait marqué une rupture chez Renault puisque c'était le premier d'une longue série à abandonner la courroie de distribution au profit d'une chaîne réputée plus fiable et moins coûteuse en maintenance.

La famille de moteurs M remplace la famille F

Au fil des ans, cette nouvelle famille « M » conçue par l’Alliance a progressivement remplacée tous les moteurs de la famille F, dont le 1,9 dCi F9Q  ainsi que le bloc essence F4R qui équipait l’Espace mais aussi et surtout la gamme Renault Sport telles que les Clio 2 et Clio 3 RS mais aussi les Mégane 2 RS et Mégane 3 RS( ce bloc étant remplacé par le 1.6 M5Mt puis le 1.8 M5Pt sur l’Alpine A110 et Mégane 4 RS).

Jusqu'alors proposé sur des puissances allant de 130 à 180ch. notamment sur la Latitude, l'Espace, ou même la Mégane, Renault l'avait abandonné au profit de moteurs "downsizés" répondant mieux aux normes NEDC.

C'est ainsi que le 1,6 dCi (de 130 à 160ch), anagramme de celui qu’il remplacera partiellement (R9M) avait initialement acté sa disparition de la gamme avant de revenir sur la pointe des pieds avec le nouveau Koleos.

Mais l'arrivée des normes WLTP a remis sur le devant de la scène le M9R qui avec sa cylindrée plus importante, permet de mieux répondre à la nouvelle réglementation. Exit le remplaçant, retour du remplacé…

Suppression du NoxTrap remplacé par le SCR

Le M9R revient ainsi en force, notamment sur l'Espace 5 affublé du patronyme Blue dCi c'est à dire équipé du dispositif SCR pour mieux piéger les NOx (oxydes d’azote) grâce à l'utilisation d'AbBlue, un additif qui fait l’objet d’un réservoir supplémentaire, à base d'urée.

Contrairement au NoxTrap qui se montrait au final peu performant, la faute à une plage d’utilisation compliquée à atteindre poussant l’électronique à le désactiver pour préserver le moteur, le SCR est un procédé chimique qui transforme les NOx par réduction catalytique en post-traitement. 

Concrètement, le dispositif qui se situe au niveau de la ligne d’échappement “nettoie” les gaz d’échappement grâce à la réaction chimique de ces derniers et de l’AdBlue, transformant alors les oxydes d’azote en azote et en vapeur d’eau. 

Plus coûteux à l’achat, mais aussi à l’usage (l’AdBlue est une marque déposée de l’Association Allemande de l’Industrie Automobile VDA), son prix au litre restant assez élevé, Renault a longtemps préféré différer sa mise en place. Mais là encore, poussé par les nouvelles normes et l’affaire du Dieselgate de Volkswagen, Renault n’a pas vraiment eu le choix.

Une puissance et un couple en hausse

Outre le SCR, l’autre (petite) nouveauté est bien sur une légère montée en puissance. Si jusqu’alors le bloc ne sortait “que” 180ch., il passe désormais à 200ch. (+20 ch.) à 3 500 tr/min pour un couple de 400 Nm disponible entre 1 750 et 3 500 tr/min grâce à une pression d'injection augmentée à 2 500 bars.

Ce moteur est disponible sur les hautes versions de l'Espace 5 que nous avons essayé, ainsi que sur la Talisman restylée.


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