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La mise en service des radars urbains reportée

Annoncée pour fin mars, la mise en service des radars urbains a finalement été reportée par le gouvernement. La raison n’a pas encore été dévoilée, deux hypothèses se détachent : un problème technique ou la tension sociale actuelle.
La mise en service des radars urbains reportée
Par le 23/02/2023

Le radar accueille un nouveau venu dans sa famille. Même s’il a déjà été présenté un bon nombre de fois, le petit dernier des cinémomètres, le radar urbain a des spécificités particulières. C’est une version miniaturisée des radars tourelles que l’on peut déjà voir partout en France. Un modèle plus discret qui vise à être déployé dans les villes pour faire respecter la circulation plus qu’elle ne l’est déjà.

Ce nouveau type de radar présente un gros atout : il peut être déplacé très facilement. Ainsi, il peut être disposé d’une cabine à une autre pour pourquoi pas pouvoir servir de leurre. Le radar urbain permet aussi de contrôler les vitesses sur plusieurs files en même temps et de contrôler le respect des feux tricolores. Il ne sera positionné qu’en agglomération sous deux modèles différents en fonction de l’endroit où vous habitez en France.

Pour la partie Nord de l’hexagone, le gouvernement a choisi de faire appel au constructeur de radar discriminant Parifex. Vous pourrez donc croiser la cabine Nomad de l’entreprise dans les rues des grandes villes du Nord de la France. Pour le Sud, c’est Idemia qui a été sélectionné. Le fabricant des tourelles déploie sa cabine Compact sur la seconde moitié du territoire.

La mise en service des radars urbains est reportéeLe Gouvernement compte sur deux modèles de radar

Les tests sont bientôt terminés

La patronne de la Sécurité routière, Florence Guillaume s’est exprimée le mois dernier chez nos confrères du Parisien. Elle avait donné des nouvelles concernant les radars urbains en phase de test en annonçant publiquement que ces mêmes tests allaient bientôt être achevés. Pour rappel, les radars ont été utilisés en essai à Besançon, Marseille, Toulouse et Belfort. Florence Guillaume avait alors déclaré que les appareils pourraient être enfin mis en service à la fin du trimestre, une annonce qui est désormais caduque quand on sait que le Gouvernement vient tout juste de reporter la mise en service des radars urbains.

Deux hypothèses ressortent de ce choix, soit Florence Guillaume a fait une gaffe, soit le Gouvernement a tout simplement changé d’avis. Selon nos confrères de France Info, le ministère de l’Intérieur a déclaré qu’« aucune date n’est arrêtée ». La phase de test est donc prolongée. La version donnée par l’État est peu crédible puisque les appareils sont d’ores et déjà homologués pour opérer et sanctionner les excès de vitesse. Le Parifex devrait voir sa certification arriver incessamment sous peu concernant le contrôle des feux alors qu’Idemia est déjà approuvé.

Le Gouvernement craint le vandalisme

L’hypothèse la plus probable quant à la raison de ce report est la suivante : le Gouvernement ne veut pas envenimer encore plus la situation alors que le climat actuel est déjà très tendu. Les nombreuses manifestations et les désaccords avec les choix de l’État sont proclamés par une bonne partie des Français. Une géante vague de vandalisme est donc à craindre selon la Ligue contre la violence routière, peut-être légitimement étant donné la situation délicate dans laquelle se trouve le Gouvernement. Le report est bien sûr provisoire et les radars urbains devraient être en service et opérationnels d’ici l’été prochain. Ce sont 200 d’entre eux qui sont prévus répartis alternativement dans 700 cabines partout dans l’hexagone.


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