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Un nouveau SUV lancé par Lada en Russie

Malgré un plan produit très ambitieux avant 2022, lorsque Lada était encore majoritairement la propriété de Renault, la marque a été contrainte de tout stopper suite au retrait forcé de Renault de Russie. Depuis, la marque tente de se relever…
Un nouveau SUV lancé par Lada en Russie
Par le 24/06/2025

Depuis le début de la guerre (pardon, “opération spéciale”) en Ukraine, déclarée le 24 février 2022, la gamme Lada est restée figée. Et pour cause, puisque, faute de développement, il est difficile de la faire évoluer sans l’appui d’un constructeur automobile. Lada propose ainsi en Russie les Granta, Largus et Vesta, des modèles basés sur des modèles Dacia et donc des pièces Renault, ainsi que l’antique Niva que nous avons pu voir lors de notre visite du centre d'essais Renault d'Aubevoye. La XRay, commercialisée en 2016, a cependant été retirée, tandis que l’Iskra (elle aussi basée sur la Logan de Dacia) devrait débarquer cette année.

Un design moderne à l’extérieur et à l’intérieur

Pourtant, un nouveau modèle va faire son apparition, à en croire la marque : un SUV. Baptisé Azimut, ce SUV n’a extérieurement rien à envier aux SUV qui sont proposés en Europe, avec notamment un aspect musclé, un avant imposant et très cubique qui fait la part belle aux LED. La poupe est du même acabit avec, là aussi, un dessin moderne et une signature lumineuse à LED ainsi qu’un diffuseur disposant de deux sorties d’échappement pour lui donner un petit côté sportif. De profil, cet Azimut est également plutôt élégant pour un SUV avec des jantes de 18’’ et des passages de roues marqués par la protection des bas de caisse qui se prolonge sur toute la carrosserie.

Intérieur Lada Azimut

À l’intérieur, le tableau de bord est sobre, avec un écran tactile disposé au centre, de taille respectable. Question finition et choix des plastiques, difficile de se faire une idée sur de simples photos.

Une base technique et des moteurs anciens

Techniquement, ces dessous modernes ne peuvent cacher une base technique relativement ancienne. L’Azimut fait ainsi vraisemblablement appel à la plate-forme de la Vesta, qui date de plus de 10 ans et qui, à l’époque, avait signé le retour à l’ère moderne de Lada.

Arrière Lada Azimut

Sous le capot, Lada ne peut pas faire de miracle. On retrouve ainsi deux anciens moteurs essence de 1,6 et 1,8 qui se contentent, au mieux, de 130 ch, ce qui reste malgré tout parfaitement suffisant. Côté transmission, Lada propose une boîte manuelle à six rapports et une boîte auto CVT, probablement d’origine Nissan. Par contre, contrairement au Niva qui est un vrai 4x4, plate-forme de la Vesta oblige, elle restera une simple deux roues motrices.

Un prix élevé pour une Lada ?

Question prix, Dacia n’a rien révélé pour son Azimut. Mais il semble probable que celui qui aurait pu être le concurrent d'un Duster ou d'un Renault Boreal, sera le modèle le plus cher de la gamme, même s'il devrait débuter bien en deçà de 30 000 €. Bien que déjà dévoilée, sa production ne devrait débuter que l’année prochaine.

À un tel tarif, et alors que le pouvoir d’achat des ménages russes reste très limité, le succès de cet Azimut n’est pas assuré pour Lada. Mais il a au moins l’intérêt de venir moderniser une gamme plutôt vieillissante, sans commune mesure cependant avec l’époque des années 90 et 2000 avant l’arrivée de Renault, où Lada proposait encore une 110 au design resté figé dans les années 80 alors qu’elle était bien moins vieille que cela.


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