Renault Boreal (2025)

Encore un SUV pourrait-on dire... Mais force est de constater qu'après avoir envahi les États-Unis et l'Europe, le reste du monde y passe aussi. Même Lada, la célèbre marque russe autrefois propriété de Renault, y est passée avec l'Azimut dévoilé il y a peu.

Avec des dimensions faisant apparaitre une longueur 4,56 mètres de long, le Boreal se positionne plutôt assez haut sur le segment C. Un peu comme le Bigster de Dacia qui affiche d’ailleurs des dimensions quasiment identiques. Un hasard ? Certainement pas, car le Boreal et le Bigster sont très proches techniquement, et même physiquement si l’on y regarde de plus près.

Pour autant, Renault a particulièrement travaillé son Boreal pour en faire un modèle spécifique et apparait d’ailleurs beaucoup plus travaillé, en s’inspirant du concept Niagara. Comparé au Bigster au dessin relativement simple, le Boreal révèle de nombreux détails, à commencer par cette calandre inédite, la forme des projecteurs, ou encore son bouclier. Le Boreal lance d’ailleurs une nouvelle identité que l’on devrait retrouver sur les autres modèles de Renault dans le monde.

De profil, la filiation avec le Bigster est en revanche bien plus nette, que ce soit dans la hauteur de la ceinture de caisse, la découpe des portières, ou encore la forme des vitrages, notamment celle de la troisième vitre latérale. Sur l’arrière, la forme des feux est en revanche fort différente de celle du Bigster, mais rappelle les dernières productions de Renault en Europe du segment C et D, et plus particulièrement le Rafale, le nouvel Espace restylé ou encore l’Austral restylé.

Un intérieur qui se rapproche de celui des R5 et R4

En pénétrant dans l’habitacle, le Boreal se distingue totalement du Bigster, en reprenant l’esprit des R5 et R4. Face au conducteur, l’instrumentation est en 10’’, tandis que la partie centrale abrite un écran tactile de 10’’ également, légèrement orienté vers le conducteur. Ce dernier n’est rien d’autre que le système OpenR de Renault, qui abrite le système Google. 

Comme sur les modèles haut de gamme, plusieurs ambiances lumineuses sont proposées grâce à un éclairage à base de LED. Ceci est complété par un choix de matériaux plus haut de gamme que le Bigster, en troquant notamment certains plastiques durs contre des matières plus agréables au toucher et donc, plus valorisants.

Les passagers arrière disposent par ailleurs de prises USB-C, de buses de ventilation, tandis que côte coffre, grâce à sa taille généreuse, le Boreal offre un volume de 586 litres, et même 1 770 litres une fois la banquette rabattue.

Preuve de son positionnement haut de gamme, le Boreal peut être équipé en option d’une installation sonore signée Harman Kardon, et jusqu’à 24 systèmes d’aides à la conduite, identiques à celles que nous connaissons, et qui sont, pour la plupart, devenues obligatoires en Europe.

Un seul moteur essence non hybride sous le capot

Sous le capot, finies les motorisations à l’ancienne comme par le passé. Le Boreal propose ainsi le bloc turbo 1.3 TCe produit par Horse Powertrain, d’une puissance maximale de 163 ch  (quasiment disparu chez nous cependant) associé à une boite automatique à double embrayage EDC. Ce dernier sera compatible au E85, chose que Renault n’a jamais proposé en Europe malheureusement.  Les performances sont ainsi plus qu’honorables, avec le 0 à 100 km/h réalisé en 9,3 secondes

Comme annoncé lors de la présentation en avril dernier, le Boreal sera commercialisé à terme dans 71 pays dans le monde. Il sera produit au Brésil et en Turquie. Il commencera sa carrière au Brésil, puis dans 16 pays d’Amérique latine avant de venir en Europe de l’Est, au Moyen-Orient, et en Afrique du Nord.  En revanche, son arrivée en Europe de l’Ouest n’est pas prévue.