Le futur Mitsubishi Eclipse Cross commercialisé à la rentrée 2025

Bien qu’elle ait eu ses heures de gloire dans le passé, notamment en Rallye et au Dakar, la marque Mitsubishi, qui appartient désormais en grande partie à Nissan puisqu’elle a été rachetée par Carlos Ghosn alors patron tout-puissant de la marque nippone, a bien failli disparaitre d’Europe et de France.
Elle n’a trouvé son salut que dans Renault qui produit dorénavant la majorité de sa gamme. C’est particulièrement le cas de l’ASX (Renault Captur) et de la Colt (Renault Clio). Bien que l’on ne puisse pas dire que cela soit un gros succès, particulièrement sur notre marché (ces modèles sont vendus plus cher que chez Renault en France…), la marque poursuit le développement de sa gamme.
Le premier véhicule électrique de Mitsubishi
Ainsi, dès septembre 2026, la marque aux diamants va proposer un nouveau SUV, 100% électrique dénommé Eclipse Cross, un nom bien connu sur notre marché. Nous avions d’ailleurs testé ce modèle en 2021, lorsqu’il s’agissait d’un vrai modèle Mitsubishi (ou presque).
Le futur Eclipse Cross va donc passer à la mode 100% électrique et pour cela, faire appel au Scénic. Comme pour les Colt et Captur, il ne se contentera pas de reprendre les moteurs ou la plate-forme, mais bien l’entièreté du modèle. La marque se contentera probablement de personnaliser un tant soit peu le modèle, avec une face avant plus typée Mitsubishi, mais sans faire de folies non plus pour ne pas alourdir l’ardoise. Quand on connait la situation de Nissan, cela peut se comprendre...
Le futur SUV “nippon” ira même jusqu’à proposer les mêmes batteries, puisque le constructeur a confirmé que deux capacités seront proposées. Sans prendre de gros risques, on peut donc parier sur le fait qu’il fera appel aux batteries de 60 et 87 kWh du Scénic, lui autorisant une autonomie respective de 430 et 625 km selon le cycle plutôt optimiste WLTP. La version Grande Autonomie sera disponible dès son lancement, tandis que la version avec la “petite” batterie attendra 2026.
Même si on peut douter qu’il fasse de grosses ventes, notamment en France, c’est plutôt une bonne nouvelle pour les ouvriers de Douai, car ce modèle leur ouvre de nouvelles opportunités de commandes. Car, oui, n’en déplaise à certains ou certaines, Renault a décidé de localiser sa production de voitures électriques en France, et donc, celle de ses partenaires comme Mitsubishi, Nissan (particulièrement la future Micra basée sur la R5) ou encore pour quelques semaines, le Citan de Mercedes.
D’autres modèles issus d’un partenariat
Outre les Colt, ASX et Eclipse produits par Renault, soit trois modèles sur cinq proposés en France, Mitsubishi a également noué un partenariat avec Foxtron, un constructeur Taiwanais fondé il y a seulement cinq ans par le géant Foxconn qui serait en lice pour reprendre Nissan après son échec avec Honda.
Ce partenariat permettrait de produire un autre SUV de taille compacte, non pas pour l’Europe, mais à l’autre bout du monde, en Océanie (Australie et Nouvelle-Zélande). Là, aussi, la stratégie consiste à se contenter de rebadger à moindre coût un modèle concurrent déjà existant.