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De nouvelles ZFE dans un avenir proche sont-elles inéluctables ?

Les zones à faibles émissions font leur apparition dans de plus en plus de métropoles de taille moyenne en France. Solution toujours controversée, il y a pourtant certaines villes qui sont particulièrement touchées par la pollution automobile ou non.
De nouvelles ZFE dans un avenir proche sont-elles inéluctables ?
Par le 17/03/2023

Dans le classement des villes les plus polluées, certaines vont voir des ZFE se mettre en place dans les prochaines années.

Des plus petites métropoles dans le top

D'après le classement établi par Le Parisien, c'est la ville de Valenciennes qui tient le haut du podium avec plus de 43 % des voitures considérées comme polluantes. La ville ne compte pas de ZFE pour l'instant, pourtant l'agglomération comprend plus de 200 000 habitants. La ville est suivie sur ce classement par la ville de Mulhouse et Perpignan qui comptent aussi plus de 40 % de véhicules dits polluants. Ces trois villes ne disposent pas pour l'instant de ZFE, mais cela finira probablement par arriver dans les années à venir.

Ce classement peut notamment s'expliquer par des politiques différentes et une forte population à revenus modestes pour qui la transition vers des véhicules plus récents et propres pourrait être moins facile. C'est le même constat pour les agglomérations de Douai et Lens. On peut noter que toute la région du nord de la France est particulièrement présente dans le top 5 alors que le territoire va accueillir des giga-factories pour produire des batteries électriques.

Le bon moment pour passer à un véhicule moins polluant ?

Bien qu'il n'y ait que 11 ZFE en France pour l'instant, ce chiffre va augmenter dans les années à venir comme à Mulhouse ou Perpignan d'ici à 2025. Cela ne concernera dans un premier temps que les véhicules classés avec un Crit'Air élevé. Ainsi, il va falloir envisager de changer de véhicule afin d'entrer dans les critères et de ne pas être restreint par les nouvelles réglementations. Les ZFE déjà en place depuis plusieurs années vont petit à petit durcir leurs règles pour interdire les véhicules les plus polluants.

On peut alors envisager d'échanger son véhicule avec une voiture plus récente, qui émettra moins d'émissions de gaz à effet de serre, ou même pas du tout avec une voiture électrique même si les tarifs pour recharger explosent du fait de la crise de l'énergie actuelle.

Si le gouvernement a promis un prêt à taux 0 pour l'achat d'un véhicule électrique que l'on attend encore, on peut tout de même bénéficier d'un bonus écologique selon le véhicule que l'on choisit. Même si les prix des véhicules neufs récents peuvent être élevés on gagne cependant généralement sur l'entretien les premières années, mais on peut aussi trouver de nombreux véhicules sur le marché de l'occasion qui auront un bon niveau Crit'Air. Pour effectuer les démarches de changement de carte grise lorsque l'on achète un nouveau véhicule, on peut désormais passer par une interface en ligne comme le service Guichet carte grise. De cette façon, la démarche est bien plus rapide et simple. Pour certains véhicules, comme les motos, cela pourrait devenir une nécessité de choisir un modèle plus récent, voire électrique, pour continuer à circuler dans toutes les métropoles.

L'évolution des ZFE à l'avenir

Pour l'instant instaurées dans de nombreuses grandes métropoles, les ZFE vont sûrement continuer à être mises en place dans des villes et des agglomérations de plus petites tailles. Bien que ce système soit toujours critiqué, il permet pour l'instant d'éviter la circulation de véhicules très polluants dans les grandes agglomérations. Ainsi, les réglementations vont continuer à se durcir, notamment dans certaines agglomérations comme Aix-Marseille, Toulouse et Paris où les voitures Crit'Air 3 mais aussi les camions les plus polluants seront bannies d'ici à 2025.

Camion électrique Renault Trucks
Même les camions doivent passer à l'électrique, comme chez Renault Trucks

En bas de classement, on retrouve des villes comme Nancy, Amiens ou Annecy qui comportent moins de 30 % de véhicules polluants, mais au vu de l'évolution de ces villes ou de leurs agglomérations, elles adopteront dans quelque temps des zones à faibles émissions à leur tour.


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