Mitsubishi Grandis: le Renault Symbioz devient Grandis

Ainsi, l’ancien allié de Renault poursuit son rapprochement avec le constructeur français, bien que les liens de ce dernier avec Nissan, propriétaire de Mitsubishi, soient au point mort ou presque malgré l'arrivée de la prochaine Micra basée sur la R5 et d'un modèle basé sur la Twingo.

Si cela continue ainsi, Mitsubishi va devenir une marque clone de Renault. Car après la Colt issue de la Clio, l’ASX issu du Captur, mais aussi le futur Eclipse Cross à base du Scénic électrique, voici donc le Grandis qui n’est autre qu’un Renault Symbioz. Logique quand on connait le succès du SUV de Renault mois après mois.

Et quand on dit “issu” ou “sur la base de “, c’est un euphémisme. Car dans les faits, ces modèles sont identiques, si ce n’est le logo placé sur le capot et au centre du volant.

La même stratégie est reprise avec le Grandis. Ses dimensions sont donc identiques, avec une longueur de 4,41 mètres de long, une largeur de 1,79 mètre et une hauteur de 1,58 mètre.

Bien que la calandre soit spécifique au modèle nippon avec son emblématique "Dynamic Shield", tout le reste est similaire. Même le bouclier avant a été conservé avec notamment les feux de jour caractéristiques du Symbioz, bien que les découpes internes et le traitement de certaines surfaces (notamment avec ce noir laqué) soient un peu différents. La raison est assez simple : réduire les coûts et simplifier sa production dans l’usine Renault.

Au niveau de la poupe, même chose, c’est surtout le traitement de certaines surfaces qui peut différer et surtout… le logo au centre du coffre.

Deux moteurs disponibles, du full hybrid et du mild hybrid

Sous le capot, pas de surprises. Le Grandis propose ainsi le nouveau bloc 1.8 E-Tech de 155/160 ch de Renault, un moteur hybride de nouvelle génération que l’on a déjà présenté ici. Il est doté d’un nouveau moteur thermique à injection directe de 109 ch, d’un premier moteur électrique de 50 ch. et d’un second petit bloc électrique pour relancer le moteur à combustion. Le tout est associé à une boite de vitesse à crabot et à une batterie Lithium-ion de 1,4 kWh. Très efficace, ce moteur consomme moins de 4,5 litres sur le Bigster un usage réel. Sur le Symbioz il est annoncé à 4,4 litres / 100 km et moins de 100 g de CO2 / km.

Un autre moteur est également proposé, avec le 1.3 essence équipé d’une micro-hybridation qui développe 140 ch. Ce moteur n’est pas encore disponible sur le Symbioz, mais il le sera bientôt.

Un copié-collé à l’intérieur du Grandis

À l’intérieur, on pourrait dire que c’est le jeu des… 1 erreur. Classique dans sa présentation, il reprend ni plus ni moins que celui du Symbioz. Un choix logique qui permet notamment à Mitsubishi d’hériter du très bon système de navigation de Renault basé sur Google, et de toute la panoplie d’applications qui va avec.

Prix et équipements du Mitsubishi Grandis 2025

Les équipements sont bien sûr identiques au modèle Renault. Mais là où Mitsubishi se distingue, c’est du côté de la garantie qui est de 5 ans ou 100 000 km, et jusqu’à 8 ans ou 160 000 km à condition de payer plus cher pour les révisions en les effectuant dans le réseau (réduit) du constructeur japonais. Renault de son côté, se contente de la garantie minimale légale de deux ans.

Question tarifs, le Grandis vient tout juste d’être présenté. Par conséquent, il est encore trop tôt pour que Mitsubishi ne dévoile les tarifs. Pour autant, à la lecture de la politique commerciale de la marque, on peut, sans trop s’avancer, assurer qu’ils seront calqués sur ceux de Renault, voire un peu supérieurs. Renault ne veut pas casser la dynamique de son modèle.

À titre de comparaison, le Symbioz, avec son moteur 1.8 hybride débute à 34 300 € et culmine à 39 300 €.