Le problème des voitures incomplètes chez Renault presque réglé

Nouveau problème réglé… ou presque pour Renault. Depuis quelque temps maintenant, le constructeur français s’affranchissait de 50 000 voitures incomplètes. Celles-ci étaient fabriquées en quasi-totalité mais impossible à livrer ou même à immatriculer. La raison est simple, le manque de composants pour terminer la construction des voitures. Fabrice Cambolive, directeur général de la marque au losange a déclaré à l’agence de presse Reuters que le problème avait été réglé, en tout cas presque complètement réglé d’après ses propos.

Alors que le lancement du nouveau SUV coupé sobrement nommé Rafale a eu lieu, plus précisément sa présentation et non sa mise sur le marché pure et simple, les dirigeants de Renault se sont obligés à informer la presse à propos de cette absence de composants qui gelait la production de certains modèles. « C'est en train de se résoudre, on tombe en dessous des 10 000 » précise Fabrice Cambolive. On peut donc espérer que le problème a été résolu sur 40 000 des 50 000 voitures incomplètes au départ.

Une industrie qui souffre de pénuries

Ce manque de matériaux fait évidemment écho au principal défaut, qui n’en est pas véritablement un au final, de l’industrie automobile ces dernières années. Elle souffre de pénuries et de problèmes logistiques sur différents composants, qu’ils soient électroniques ou non. Même si la situation s’est quelque peu améliorée cette année, des problèmes persistent malgré tout. Ceux-ci ont des conséquences sur les délais de livraison qui se voient ainsi être au-delà des durées habituelles.

Le nombre de voitures incomplètes avait été donné fin avril, à l’occasion de la publication du chiffre d’affaire du groupe au premier trimestre. Renault avait alors fait état d’un stock de 50 000 voitures qui étaient incomplètes à cause des difficultés d’approvisionnement sur certaines pièces nécessaires à la fabrication des véhicules. Il était alors estimé que la situation devrait normalement revenir à la normale d’ici la fin du semestre. SI tout se passe bien donc, Renault n’aura plus aucune voiture incomplète à la fin du mois de juin. Un objectif ambitieux tant il reste 10 000 véhicules à traiter en seulement 10 jours.

Un manque de composants handicapant pour Renault

Face au manque de composants dont la marque au losange fait face, Renault se voit obliger de régler ce problème le plus rapidement possible. Ainsi, une fois la situation arrangée, le constructeur français pourra se concentrer à 100 % dans l’imagination, la fabrication, la présentation et la mise en vente de ses futurs véhicules sans penser aux problèmes de composants dont ils pourraient faire preuve.

Face à la situation actuelle en matière d’écologie, il faut néanmoins que la fabricant automobile soit attentif et précautionneux quant aux matériaux qu’il utilise tant les enjeux deviennent de plus en plus importants. Les règlementations s’intensifient et on peut imaginer que dans un futur proche ou plus ou moins lointain certains matériaux se voient devenir interdit d’utilisation par l’Union Européenne car jugés trop polluants. Si tel est le cas, de nouvelles pénuries pourraient avoir lieu puisque tous les constructeurs de voitures se verraient utiliser les même matériaux.