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Renault signe un accord avec le groupe chinois Geely

Renault compte s’associer avec le groupe chinois Geely. Cet accord arrive pour permettre à Renault de développer ses véhicules hybrides sur le marché asiatique, la Chine et la Corée du Sud plus précisément.
Renault signe un accord avec le groupe chinois Geely
Par le 09/08/2021

Un an après la fin de la co-entreprise entre Renault et le groupe chinois Dongfeng, le groupe français veut se relancer en Chine. Fini les véhicules thermiques, la marque au losange se concentre maintenant sur les véhicules hybrides et l’accord avec le groupe Geely, propriétaire de Volvo en est la preuve. 

Accélérer le plan “Renaulution”

Relancer Renault en Chine, c’est le souhait de Luca De Meo après la déception de l’accord de sept années avec Dongfeng. L’objectif était de vendre de produire et de vendre des modèles tels que le Koleos, le Captur ou le Kadjar (600 000 chiffre espéré par an). Mais cet objectif est tombé à l’eau tout comme la stratégie électrique. En mars 2020, Renault a même arrêté de vendre la citadine dédiée au marché chinois intitulée K-ZE. Alors que le groupe français a écoulé 13 823 véhicules en Chine au premier semestre 2021 (+ 8,7 %), la Chine ne fait plus partie depuis 2020 des quinze principaux marchés mondiaux du groupe.

Le but de cet accord avec le groupe est avant tout pour Renault de développer les véhicules hybrides dans cette partie du monde. Luca De Meo explique que Renault doit se réinventer sur le marché chinois. Et pour y arriver, la firme au losange compte utiliser le système de Geely pour mettre au point des véhicules hybrides. Les deux groupes vont se répartir le travail. Ces véhicules vont bénéficier des technologies existantes et de l‘empreinte industrielle solide de Geely Holding tandis que Renault se chargera de la stratégie de marque, au développement des canaux de vente et des services digitaux ainsi que l’expérience client innovante. Les deux groupes précisent dans le communiqué que ces véhicules hybrides issus de leur partenariat sortiront sous la marque Renault. 

Avec cette association, Renault espère se faire une place voire même décoller sur le marché chinois. Alors que la Chine est le premier marché automobile mondial. A noter que cet accord va aussi dans le sens du groupe chinois puisque la Chine voudrait vendre plus de véhicules électriques ou hybrides sur son territoire d’ici 2025. 

Véhicules hybrides puis électriques ? 

Renault signe un accord avec le groupe chinois Geely 0

Cette coopération pourrait aller plus loin que l’hybride puisque Greely avait conclu un accord avec le groupe taiwanais Foxconn en janvier dernier. Le groupe chinois souhaite ainsi avancer sur le marché de l'électrique avec cette alliance. De plus, Greely a signé un autre accord avec Baidu, le leader de l’internet en Chine pour la conception de voitures électriques sans chauffeurs. Renault et Greely pourraient donc s’associer aussi pour une production de voitures électriques dans le futur. Cet accord crée ainsi des opportunités pour les deux parties et renforce leur compétitivité en termes de technologies, d'innovations et commerciales. Pour Renault cest une opportunité énorme pour la stratégie d'électrification de la marque.

Une coopération au delà de la Chine 

Dans le communiqué, Renault précise que cet accord avec Geely touchera le marché chinois  mais aussi le marché sud-coréen. En effet, cette coopération comporte également un impact en Corée du Sud. Les points visés sont les économies d'énergie et la production de modèles spécifiques au marché sud-coréen de la marque Lynk&Co, propriété de Geely. Renault a besoin de se relancer aussi sur ce marché où ses parts s’effondrent. Après le premier semestre de cette année, la Corée du Sud figure au douzième rang des principaux marchés mondiaux du groupe français.


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