Nouvelle Renault Clio 6: quels sont ses 4 principaux défauts

1. Un design déroutant, et trop en rupture

Entre la Clio 6 et la Clio 5 qui va poursuivre sa carrière pendant encore quelques mois, les clients n’avaient vu que du feu, bien que le nombre de pièces communes de carrosserie pouvaient se compter sur les doigts d’une main. En revanche, entre la Clio 5 et sa remplaçante, impossible de les confondre. Mais cette rupture de style, notamment sur la partie avant, pourrait déconcerter les actuels clients. Gageons tout de même que Renault n’a pas cédé à la mode des LEDS dans tous les sens, et que les feux semblent bien protégés. Deux excellentes nouvelles pour réduire les frais d’assurance et de réparation.

Au niveau de l’arrière, l’impact du design est moins important. Les feux cerclés qui ne sont pas sans rappeler certaines productions de Peugeot comme la 308 ou le 3008, disposent d'un dessin qui peut paraître étonnant, particulièrement le petit feu situé sur la malle qui semble avoir été placé… à l’envers et posé là par erreur. 

2. Des dimensions en hausse au seul profit du design

La nouvelle Clio 6 a pris quelques centimètres avec cette sixième génération. Pourtant, ses dimensions intérieures restent inchangées, avec un empattement quasiment identique. De sorte, les centimètres supplémentaires se retrouvent sur les porte -a-faux avant et arrière. Une prise de centimètres qui se fait seulement au profit du design et non de l’habitabilité. Dommage.

Le volume de coffre n'évolue pas

3. Une montée en gamme, mais pour quoi faire ?

Tous les constructeurs généralistes n’ont qu’un seul mot en bouche depuis quelques années “montée en gamme”. Cela a par exemple été le cas chez Peugeot, mais aussi, de façon très spectaculaire, chez Dacia. Cette montée en gamme permet aux constructeurs de faire accepter une importante hausse des prix. Sauf qu’à force de monter en gamme, les constructeurs prennent le risque de ne plus pouvoir s’adresser à leurs clients. Une situation que l’on connait actuellement avec une hausse massive des prix (causée également par les nouvelles normes, mais pas seulement) provoquant une désaffection des clients en concession qui n’ont plus les moyens d’acheter une voiture neuve. Quand on sait que la Clio est leader en France depuis le début de l'année et encore en août, et seconde en Europe derrière la Sandero, on comprend que le risque est réel.

4. Disparition du Diesel et du petit moteur essence SCe 65

Avec la nouvelle Clio, Renault a sans surprise décidé de retirer le moteur Diesel. L’actuelle Clio restait la dernière citadine à proposer un moteur diesel (dCi 100), bien que ce dernier, était cantonné aux finitions les plus basses (Génération et évolution). Soyons honnête, cette motorisation restait très peu diffusée, car le Diesel n’a plus la cote, mais elle permettait aux auto-écoles de disposer d’une version peu onéreuse à l’usage. Certains pourraient rétorquer qu’il existe la version hybride. Sauf que cette dernière ne dispose pas de boite manuelle. Or, pour le moment, il existe un permis boite de vitesse manuelle qui se passe avec une formation qui se réalise obligatoirement sur une voiture manuelle, et un permis boite automatique, plus rapide à passer. 

Renault a aussi décidé de stopper le SCe 65. Ce moteur ne nous manquera pas, tant il est limité, avec une puissance et un couple vraiment très limité. Mais il permettait aux clients de pouvoir commander une Clio peu chère.

Désormais, seule la Dacia Sandero disposera de ce moteur, ainsi que, pendant quelques mois, la Clio 5 qui va poursuivre sa carrière, probablement dans sa version Génération.