Renault veut passer la vitesse supérieure en Chine
Le protectionisme a du bon... En effet, pour produire localement leurs produits, les constructeurs doivent disposer de licences négociées avec les autorités, en plus de devoir s'associer avec un partenaire local. Dans le cas inverse, les modèles doivent être importés, et ainsi supporter une lourde taxe de 25%.
Sur le plus grand marché automobile, Renault reste un nain en Chine, avec seulement 35 500 véhicules commercialisés en 2016, dont 24 000 Kadjar et 6 000 Koleos. Les quelques 5 500 voitures restantes sont des Captur importés de Corée, et donc, lourdement taxés.
Renault espère produire le Captur en Chine
L'année 2017 sera la première année pleine pour Renault. Jusqu'à présent, le constructeur semble satisfait des ventes avec près de 4 000 Koleos et 2 000 Kadjar par mois, soit un total espéré de près de 70 000 unités vendues grâce aux 200 points de ventes qui seront présents dans le pays d'ici la fin de l'année.
Mais désormais, Renault veut aller plus loin, et produire plus de véhicules dans son usine d'une capacité de 150 000 véhicules par an. Il veut en effet pouvoir désormais produire le Captur, mais aussi l'Espace et dans une moindre mesure, la Talisman.
Un modèle électrique
La Fluence ZE bientôt commercialisée en Chine
Si jusqu'à présent, seul des SUV ont été produits, licence oblige, Renault doit également commercialiser un premier véhicule électrique. Celui-ci, une Fluence ZE, le sera sous une marqué dédiée, ou sera rebadgé d'ici la fin de l'année par une marque déjà existante.