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Assurance auto: une révolution avec l’arrivée des voitures autonomes

Sans doute le futur de la mobilité, le véhicule autonome fait déjà partie de notre quotidien, sous différents niveaux. Amené à devenir totalement autonome dans les années à venir, qu’en sera-t-il pour les assurances lors d’un litige ?
Assurance auto: une révolution avec l’arrivée des voitures autonomes
Par le 28/09/2022

De niveau 2 sur les modèles récents, la conduite autonome est amenée à évoluer dans les prochaines années. En Europe, Mercedes devrait être le premier constructeur à proposer une conduite autonome de niveau 3 (sur 6 niveaux), appelée Drive Pilot, mais qui sera d’abord limitée aux embouteillages sur autoroute. Toujours en phase d’expérimentation, cette conduite autonome ne reçoit pas que des éloges, surtout après les différents problèmes survenus de l’autre côté de l’Atlantique, aux États-Unis, où cette technologie se démocratise bien plus rapidement qu’en Europe.

Mais une autre interrogation subsiste également, et elle concerne nos contrats d'assurance auto. Comment vont-ils évoluer ? Avec l’incertitude de cette technologie et le fait que l’humain ne sera plus le seul maître du véhicule, les tarifs pourraient bien augmenter, et avec eux les différents problèmes en termes de responsabilité en cas d’accident.

La voiture autonome, vraiment plus sûre ?

Soit disant conçu pour faire baisser le nombre d’accidents sur les routes, le véhicule autonome ne fait pas l’unanimité auprès des différents organismes du secteur de l’automobile. D’ailleurs, entre constructeurs et assureurs, le conflit ne fait que commencer. D’un côté, des constructeurs, comme Tesla, qui affirme que le véhicule autonome peut éviter plus de 70 % des accidents actuels commis par l’humain, alors qu’une étude publiée par un organisme américain regroupant plusieurs assureurs automobiles révèle que seul un tiers des accidents pourrait être évité grâce aux voitures autonomes. Alors qui croire ?

Voiture autonome

En réalité, la voiture autonome n’en est qu’au stade d’essai et s’il est vrai qu’elle pourrait permettre d’éviter certains accidents en raison d’erreurs humaines au volant, elle peut également en causer d’importants lorsque le système ne répondra plus, comme ce fut le cas déjà aux États-Unis. Et à la différence d’un accident « humain-humain » où après enquête le responsable peut être désigné, il pourrait bien devenir plus compliqué de savoir quelle technologie de tel constructeur est en tord. Surtout, qui devra payer les dommages ? Le client et propriétaire du véhicule, ou le constructeur à l’origine du véhicule autonome ? Dans tous les, c’est un réel casse-tête pour les assureurs.

Vers un bouleversement des assurances auto

On estime une proportion de 30 % de véhicules partiellement ou entièrement autonomes d’ici 2035, ce qui amènera forcément un changement du tout au tout en matière d’assurance auto. Conscients des enjeux et cherchant à anticiper les évolutions de l’automobile, les assurances vont devoir faire vite car dix ans dans ce secteur ne représente pas grand chose…

Si la question de la responsabilité reste la principale préoccupation en cas de sinistre, il en deviendra de plus en plus difficile de déterminer le responsable dans une voiture autonome. Contre qui se retourner ? Le fabricant, le concepteur, les pouvoirs publics ou bien le propriétaire du véhicule ? Plus encore, qu’en sera-t-il en cas d’accident entre un véhicule 100 % autonome et un véhicule « classique »… vous l’aurez compris, beaucoup de questions sans réponses se posent mais il faudra néanmoins faire vite pour trouver des solutions, qui existeraient déjà pour certains.

Sur la base d’une « responsabilité sans faute »

Évidemment, les assureurs ont pris position sur ce dossier et planchent sur la base d’une « responsabilité sans faute ». Cela signifierait qu’en cas d’accident, la victime sera indemnisée et les assureurs des deux parties se mettraient d’accord entre eux pour déterminer les responsabilités de chacun.

Autre solution, confier la prise en charge des assurances aux constructeurs des véhicules directement. Mais là aussi, difficile d’imaginer des assureurs laisser leur travail aux marques. Avant même de les croiser sur les routes, les voitures autonomes sont déjà un véritable casse-tête, comme l’ensemble du secteur automobile depuis quelque temps, en pleine transition, ou plutôt révolution.


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