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Les 5 Renault les moins connues de ces 60 dernières années

Depuis plus de 120 ans, Renault a commercialisé de nombreux modèles. Mais lors des 60 dernières années, certains (rares) modèles ont traversé l’histoire sans se faire remarquer. Revenons sur ces modèles boudés ou qui sont sortis des mémoires.
Par le 30/10/2023

Les modèles que nous allons vous présenter ont parfois été un vrai succès. Mais pour une raison ou pour une autre, ils ont été un peu oublié par le grand public. D'autres en revanche ont été de vrais flops, expliquant leur anonymat.

5. Renault Floride (1958-1968)

Peu connue du grand public de nos jours, la Floride est un coupé-cabriolet typique des années 60/70.  Présentée au salon de l’auto de Paris en 1958, la Floride est disponible en version coupé, cabriolet ou cabriolet convertible en coupé grâce à un “hard top”. Équipée du même moteur Ventoux que la Dauphine, elle est très proche techniquement de cette dernière. D’ailleurs, tout comme la Dauphine, elle sera exportée aux États-Unis où elle portera le patronyme de Caravelle. En 10 ans, le couple Floride/Caravelle sera produit à près de 117 000 unités. Ce n'est certes pas le plus grand succès de Renault, mais c'est également loin d'être un flop.

4. Renault 10 (1965-1972)

Tout le monde connaît la Renault 8, même chose pour sa remplaçante, la R12 et même quelques années plus tard, la R11. En revanche, la R10 n’a pas laissé un grand souvenir. En février 1964, Renault commercialise la R8 Major, une version plus luxueuse de la R8. Elle sera supprimée dès l’été 1968 pour être remplacée par la R10 dès le mois de septembre. La R10 est en fait une R8 rallongée. Du point de vue de la mécanique, elle reprend le bloc 1.108 cm3 de la R8 Gordini, mais dans une version bien plus sage (50 ch. SAE contre 90 ch.). En 1967, la R10 est la seconde voiture la plus produite par la régie, avec 160 000 unités contre 90 000 pour la R8. Elle disparaît de la gamme en 1972. Un beau succès donc, mais éclipsé par la R8 qui bénéficie d'un modèle sportif réputé avec la version Gordini, lui permettant de signer magistralement son passage dans l'histoire contrairement à la R10.

3. Renault Siete (1974-1982)

Très peu connue chez nous puisque non commercialisée, la Renault Siete n’est autre qu’une Renault 5 dotée d’une malle. Version tricorps de la R5, elle est destinée au marché espagnol uniquement. Elle est d’ailleurs produite localement par FASA-Renault, la filiale espagnole du constructeur français. Entre 1974 et 1982, elle est produite à près de 160 000 exemplaires.

2. Renault 3 (1962-1963)

Tout le monde connaît la R4, la célèbre voiture bonne à tout faire commercialisée entre les années 60 et le début des années 90. Diffusée à plus de 8 millions d’exemplaires durant ses 30 ans de carrière, la R4 a pourtant également eu une petite sœur, la R3, commercialisée comme elle en 1962. La R3 n’était rien d’autre que la R4 du pauvre. Elle était en effet plus que rudimentaire avec un moteur de seulement 603 cm3 de 22,5 ch. SAE, et dépourvue d’enjoliveurs de roues, de garniture de portes, avec seulement 4 vitres latérales et des pare-chocs tubulaires. Totalement boudée par le public, elle disparaît du catalogue dès l’année suivante.  Une carrière très éphémère qui en fait un véhicule rare.

1.Renault Rambler (1962-1967)

En voilà une qui mérite son titre de Renault la plus méconnue. Après l’arrêt de la Frégate qui ne fait pas le poids face à la révolutionnaire Citroën DS, la Régie qui est dans une situation financière pas vraiment au beau fixe à cause de son aventure américaine, décide malgré tout d'en profiter pour faire venir une voiture américaine pour représenter son haut de gamme. C’est ainsi que Renault décide de vendre en France la Rambler, une voiture produite par AMC dont Renault deviendra propriétaire quelques années plus tard. La Régie fait le choix d’une “petite” Rambler, mais qui, pour les clients européens est déjà un beau bébé avec ses 4,8 mètres de long et ses 1 300 kg sur la balance, le tout propulsé par bon gros moteur américain, un 6 cylindres en ligne de 3 250 cm3 qui propulse la voiture à 150 km/h. 

Présentée en 1961, elle est commercialisée dès 1962. Les pièces sont produites aux USA, mais la voiture est assemblée en Belgique à Haren. La Rambler est vendue très chère, 50% de plus qu’une DS. Et ce ne sont pas les nombreuses nouveautés jusqu’en 1967 qui changeront la donne: la Rambler est un énorme échec avec à peine plus de 4 000 unités pendant 5 ans.

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