Citroën propose désormais sa ë-C3 à moins de 20 000 €
Pour parvenir à sortir ce tarif très agressif, il n’y a pas de mystères, Citroën a été contraint de faire des concessions, notamment du côté de l’autonomie. Ainsi, Citroën a fait le choix d’une batterie LFP (Lithium Fer Phosphate) de 30 kWh, soit 14 de moins que la moins chère des C3 électriques jusqu’à présent, qui dispose pour rappel d’une batterie de 44 kWh. L’autonomie passe ainsi d’environ 320 km à un peu plus de 200 km seulement.
Une autonomie que certains pourraient juger insuffisante, mais qui dans les faits, est parfaitement compatible avec une utilisation quotidienne, à condition de disposer d’une prise de recharge à domicile ou facilement accessible. La Dacia Spring, qui a eu son heure de gloire en 2023 lorsqu’elle avait encore droit au bonus écologique, en étant la voiture électrique la plus vendue en France auprès des particuliers, propose une autonomie assez proche (225 km).
Bien qu’elle ne soit pas encore dévoilée, la future Renault Twingo aura aussi une fiche technique assez similaire si l’on en croit les dernières infos, tout comme la future Volkswagen ID.1. Les chiffres avancés par Citroën, tout comme le prix, ne sont donc pas anodins.
Petite batterie, autonomie limitée et charge rapide en option
Outre la capacité de sa batterie réduite à environ 30 kWh, Citroën a également décidé de faire l’impasse sur la recharge en DC en série, et de ne la proposer qu’en option à 500 €. Celle-ci sera malgré tout limitée à 30 kW contre 100 kW sur les autres versions, permettant ainsi de recharger complètement en une heure approximativement. En revanche, la C3 disposera d’un chargeur AC de 7,4 kW en série, et en option d’un chargeur AC triphasé de 11 kW.
Sous le capot, le moteur voit sa puissance réduite à 82 ch. contre 113 ch. Là aussi, la fiche technique reste modeste, mais grâce au couple disponible immédiatement, les 82 ch. sont largement suffisants en ville, et permettent par ailleurs d’en sortir facilement en cas de besoin. Et surtout, cela reste bien supérieur à la Dacia Spring qui se contente, au mieux, de 65 ch dans sa version vendue 19 000 €.
La bonne nouvelle pour les clients, c’est que la Citroën ë-C3, tout comme la future Twingo, la future Honda N-One E, la future Volkswagen ID.1 ou encore la Twingo "Made In Nissan" auront droit à la prime CEE (qui a remplacé le bonus écologique), permettant de réduire encore le ticket d’entrée.
Une concurrence accrue pour la R5 et la Twingo ?
En proposant cette version encore moins chère à partir de 20 000 € soit quasiment le prix d'une Clio Génération une fois la prime CEE déduite, la Citroën ë-C3, qui subit la concurrence de la R5 mois après mois, comme le prouvent les résultats commerciaux de juillet, pourrait gagner un second souffle. Sans être réellement une concurrente pour la R5 du fait d’une fiche technique bien inférieure, la C3 pourrait malgré tout venir grignoter quelques parts de marché à la star de Renault, d'autant plus avec l'arrivée du leasing social 2025.
Mais ce sont surtout les futures Twingo et Dacia Spring qui sont désormais visées avec en bonus pour les clients, une voiture bien plus grand