Réaction sur le témoignage (attention, je n'insinue rien, simplement les chiffres annoncés me surprennent...) :
Ce qui me titille dans le témoignage, c'est :
- la voiture démarre 100 mètres avant l'impact
- la moto roule à 80 km/h
- la moto n'a pas le temps de freiner, percute la voiture et se retrouve 150 m plus loin
Ce qui m'est venu à l'esprit (première impression) en lisant le blog :
1. La voiture a tort de démarrer au stop sans regarder et que s'est-il passé pour qu'elle s'arrête au stop et redémarre au nez de qqn ?
2. La moto roulait a bien plus de 80 km/h ou ce n'est pas à 100 mètres que la voiture est repartie. A 80, le Scénic met moins de 30 m pour s'arrêter, plus 48 mètres de temps de réaction, soit 78 mètres en tout et le freinage d'une moto est plus performant que celui d'une voiture...
Conclusion :
Aucune conclusion, je ne juge rien, je constate une certaine incohérence dans les chiffres, c'est tout.
Réaction en général :
Je facilite dans les mesures de mes possibilités le passage des motards tout comme je facilite le passage des voitures et camions. Sauf les véhicules prioritaires, personne n'est prioritaire à mes yeux. Je serre donc ma file pour laisser passer les motards, ralentis ou accélère pour laisser s'insérer voitures et camions sur ma file. Malheureusement sur Paris et sa région, j'ai bien peur que la courtoisie ne soit plus de mise
Le nombre de gens remerciant l'effort ou s'efforçant est encore trop faible... sans compter ceux qui klaxonnent et font des appels de phare en permanence qu'on facilite, qu'on ne facilite pas ou même qu'on gêne le passage...
Et encore, il suffit de voir une voiture de police, de pompier, ou une ambulance (gyrophare et sirène allumés) sur Paris et sa région : les véhicules (autos, camions) ne se serrent pas pour laisser le passage et ils sont suivis voire klaxonnés par certains motards !
Pour conclure, je ne pense pas que la courtoisie soit l'apanage d'un type d'utilisateur de la route, mais qu'elle dépend vraiment de chacun. Les proportions d'idi*ts de la route sont les mêmes chez les piétons, cyclistes, motards, automobilistes ou routiers. Ce que je constate, c'est qu'en conduisant cool et en facilitant la conduite des autres, on arrive à peu près au même moment qu'en conduisant speed et surtout, on arrive moins stressé