[Mégane III] La Nouvelle Mégane

Peut etre que la sortie de la mégane est trop rapprochée de celle du 4-control sur la laguna, ça n'a donc pas été intégré au projet mais d'autres vehicules en profiteront plus tard...

Bref, a-t-on des infos sur la date de sortie du coupé en dCi boite auto ?

A mon avis, il faudra attendre la commercialisation du 2.0 DCi 160ch (au printemps 2009 si mes souvenirs sont bons).

Apres un week end a la montagne je viens de visionner l emission auto-moto de dimanche.

Quelle contradiction avec auto plus.
Pour la DCI 130
consommation: auto moto 5,1L - auto plus 6,8L

5.1l/100 correspond aux chiffres officiels donnés par Renault (cycle complet) => je suppose que les journalistes d'Auto-Moto se contentent de filmer de jolies images sans passer par la case "mesures réelles"

n'en parle pas sujet sensible , c'est un shop de Lagouna que l'AJ a repris sans demander son autorisation et en coupant la photo pour supprimer sa signature

D'ailleurs des choses ont été faites ou pas?

Par contre, ce qui me dérange c'est que depuis quelque temps, toi et le site PR vous vous prenez pour Caradisiac, en présentant en news des faux scoops qui donnent l'impression que vous êtes informés alors que ce n'est que pure spéculation !

un test vidéo favorable à la mégane 3 :

http://www.lefigaro.fr/automobile/2008/11/12/03001-200811..-avec-la-megane-.php

La pub de Mégane Berline sera diffusée en France à partir du 15/11.

L'Argus descend la Mégane cette semaine

Ils lui reprochent une qualité percue largement inferieure à la 308 ou la golf sinon, tout est dans la moyenne

Ca commence mal.....

Pourquoi?

Ses designers ont visé le consensus, ses créateurs le meilleur niveau de sécurité passive toutes catégories confondues. Mais c'est son côté prévenant que l'on retient à l'usage. Y compris dans cette version dont la silhouette justifie le patronyme de Coupé.



Oubliez la cavalerie fabuleuse de ses nouveaux moteurs, la ténacité de son châssis affuté "aux petits oignons" ou même l'omniprésence de sa panoplie d'aides électroniques. La nouvelle Mégane est une auto qui se met à la place du conducteur moyen. Celui qui s'inquiète avant toute chose de réduire son budget transports et de préserver son permis.
La preuve avec ce gros œil blafard qui vous guette derrière la jante épaisse du volant. On y lit sa vitesse en un, deux puis trois gros chiffres noirs sur un fond blanc lumineux. Utile pour caler précisément son allure et échapper à des radars aussi invisibles qu'impitoyables.

Mieux, lorsque vous enclenchez le régulateur ou bien le limiteur, la "vitesse de consigne" s'inscrit en petit, au sommet de l'écran. Un rappel bienvenu qui disparaissait jusqu'alors dès lors qu'on voulait consulter la consommation ou bien l'autonomie. Bien vu !


Ultime coup de pouce aux étourdis, la partie droite du pourtour du compteur s'illumine en rouge dès que vous dépassez la vitesse préréglée... Certains parleront d'écran à neuneu, d'autre d'un rappel à l'ordre salvateur. Question de point de vue.


"La clientèle nous a réclamé ce gros compteur", confirme Marc Siellet, Directeur de Programme adjoint. "La décision de passer à l'affichage digital a été prise au regard des préférences exprimées par nos clients, préoccupés par leur vitesse."


Autres temps, autres mœurs. Jusqu'il y a peu, Renault répétait à qui voulait l'entendre que le gros tachymètre à cristaux liquides, c'était bon pour l'Espace et la Twingo. Pas pour une berline, par nature tournée vers le plaisir de conduire.


Ah ! le plaisir au volant. Le conduc… pardon ! le pilote d'une Mégane savait percevoir toute la poésie qui émane du balai incessant des aiguilles. Au contraire du père de famille accablé de soucis au volant de son monospace…


N'allez pas en conclure que la nouvelle Mégane cherche à insulter votre intelligence. Prévenante en tout, elle a même songé faciliter l'opération de remplacement de ses ampoules de phare. Si, si



Ne riez pas. Cette opération en apparence anodine exigeait jusqu'alors de démonter le bouclier ! Heureusement, le réseau compatissant n'avait pas toujours le cœur de facturer le client ébahi.


Dorénavant, les phares de la Mégane (et du futur Scénic III) s'extraient moyennant quelques tours d'une clé plate (fournie). Enfantin, à condition de lire le manuel.

Beaucoup plus instinctive est la prise en main de la voiture.

Ignorée par une clientèle qui avait fini par s'y habituer, mais honnie par une presse spécialisée qui goûte au pire comme au meilleur de la production automobile, la direction de la Mégane bénéficie enfin d'une assistance électrique revue de fond en comble.

C'est bien simple, tout jusqu'au fournisseur lui-même a été remplacé. Pour gommer le manque de consistance, le berceau moteur a été rigidifié, le rapport de démultiplication diminué (1,16 contre 1,17) et la fréquence du processeur accélérée. Le moteur électrique est toujours implanté à mi hauteur de la colonne de direction, mais il est dorénavant régi par 16 lois d'assistance.


Enfin, un capteur plus "intelligent" supprime les oscillations du volant en plein virage en augmentant très légèrement l'assistance durant cette phase de conduite délicate.


A l'usage, on n'y voit que du feu. Et on renoue avec les sensations d'une "bonne vieille assistance hydraulique".


Pourquoi se donner tant de mal ? Parce que le système électrique garantit une réduction de la consommation bienvenue en ces temps de chasse au CO2.


A ce chapitre, la nouvelle Mégane se révèle plutôt vertueuse : 7,6 l/100 km annoncés en cycle mixte, pour un 2 litres turbo de 180 chevaux et un couple ravageur de 300 Nm, c'est remarquable. Mais cela mérite tout de même un malus de 750 € pour cause d'émissions de CO2 mesurées à 178 g/km.


Côté Diesel, le dCi 130 essayé sous le capot de la berline affiche 5,1 l/100 km en cycle mixte. Soit 134 g/km de CO2 pour un bonus/malus neutre.


Cette nouvelle mouture se veut plus légère de 8 kg en moyenne que sa devancière, malgré un accroissement de son équipement, de son niveau de sécurité et de ses mensurations (+ 8 cm en longueur pour la berline 5 portes longue de 4,30 m).


Son secret ? L'adoption de barres antiroulis creuses, d'un train arrière allégé ou bien encore d'un pied milieu embouti à chaud.


Plus radical mais pas forcément du goût de tout le monde, la suppression de la roue de secours permet d'économiser une vingtaine de kilos et de ménager un bac de rangement sous le plancher du coffre.


Ce sacrifice aide à faire grimper le volume de chargement de 330 à 405 litres. Voilà qui place la Mégane III parmi les bons élèves de la catégorie, à 57 litres d'une Peugeot 308 (348 litres) et à 19 litres d'une Honda Civic (386 litres).


Tout aussi appréciable est la largeur aux coudes dont jouissent les passagers avant, annoncée comme la nouvelle référence du segment. Le conducteur profite d'une position de conduite réglable en tous sens, gâchée seulement par une assise qui nous a semblée un peu étroite.


Le comportement routier est à la hauteur. A l'instar des Fiat Bravo et Peugeot 308, la Mégane adopte les trains roulants de sa devancière, à quelques aménagements près.
spacer

Ce faisant, elle se met une fois encore à la place de l'automobiliste moyen que n'effleure jamais l'idée d'aller explorer les limites d'adhérence de sa voiture. Et elle économise un temps et des moyens de développement précieux.


Tout aurait été parfait si Renault n'avait pas cédé à la mode des amortissements fermes. Fini le moelleux qu'on lui connaissait jusqu'alors. Rien de rédhibitoire, mais la Mégane rentre dans le rang.


En contrepartie, le conducteur a la sensation de faire davantage corps avec sa voiture. Surtout dans le Coupé à l'assiette surbaissée de 12 mm.


Mis en confiance par une direction "qui lui parle" enfin, il découvre les délices d'un train arrière pas paresseux pour un sou et qui n'altère en rien la stabilité, exemplaire.


Le tableau s'éclaircit encore avec une boîte manuelle à 6 rapports (PK4) qui tolère tous les rythmes de conduite. En comparaison, la boîte 6 (ND4) qui équipe la Mégane dCi 130 accroche et exige davantage de poigne. Désagréable.



Le 2 litres TCe 180 à turbo double turbine fera de la simple figuration sur le marché français et c'est bien dommage. Etonnamment souple, il se mène en ville comme un Diesel, tout à l'embrayage. De vigoureuses, les reprises deviennent musclées passés les 4.000 tr/min. Enivrant.

Le train avant n'est jamais débordé au point de devoir apporter de grosses corrections au volant mais, parfois en virage, l'effet turbo manque de progressivité dans son intervention.


Reproche plus anecdotique, la sonorité de ce 2 litres n'a rien d'enthousiasmant. Il faut être à l'extérieur pour remarquer une note à l'échappement travaillée, assez rauque.

La Mégane attire les regards


Pour ce qui est d'attirer les regards, la Mégane n'as pas besoin de forcer son talent. Dans les embouteillages qui nous conduisent au cœur de Madrid, les têtes se retournent au passage du Coupé comme de la berline. Renault s'enorgueillit d'ailleurs de scores inouïs à l'issue de cliniques organisées auprès de la clientèle sur ses quatre marchés principaux.


"Le design moins clivant (sic) de la nouvelle Mégane remporte les suffrages", affirme Christophe Deville, chargé de communication. "La précédente Mégane était une voiture qu'on adorait ou bien qu'on détestait", renchérit Guillaume Josselin, Directeur du Marketing France. "Mais celle-ci, soit on l'aime, soit on l'adore !"


L'avenir dira si le style de la Mégane III a trouvé un équilibre entre le respect des goûts d'une clientèle toujours plus internationale et la nécessité de se démarquer de la concurrence. Le consensus sera sans doute plus facile à atteindre en matière de positionnement prix, même si la Mégane change de politique.




Autrefois facturée moins cher que la berline, la variante 3 portes aspire aujourd'hui au statut d'authentique coupé. A mi chemin entre VW Scirocco et Golf 3 portes. D'où un tarif de base plus cher de 1.900 € que celui de la berline (1.6 16V de 110 ch).


Cela s'explique par le fait que le premier niveau d'équipement du Coupé correspond au second de la berline (Expression). Il comprend déjà la banquette fractionnée 1-3, 2/3, la climatisation bi-zone, l'allumage automatique des phares et essuie-glace, la radio MP3 Bluetooth ou bien les jantes alliage de 16 pouces. A noter que le système des 4 roues directrices n'est pas prévu sur la Mégane.


Pour bénéficier (entre autres) de l'accès mains libres et de l'ESP, il faut s'offrir le second niveau de finition Dynamique plus cher de 1.100 euros. Tandis que pour goûter au TCe 180, il faut débourser 23.750 €. En face, le Scirocco 2.0 TSI de 200 ch s'affiche à 27.700 €.

A partir de demain

L'écran du GPS n'est pas rétractable.