[F1] news 2006

GPMA / FIA / FOM : Accord imminent

Le GPMA et le clan des légalistes seraient sur le point d’enterrer leur hache de guerre, à en croire Bernie Ecclestone, patron de la FOM et membre de la FIA aux côtés de son compagnon de route de longue date et président de la Fédération Internationale de l’Automobile, Max Mosley.

La pierre d’achoppement principale est double : vitrine technologie (détaillée dans une charte publiée par le GPMA en fin d’année dernière) et % des revenus commerciaux de la F1 que la FOM entend verser aux écuries. Sur ce dernier point, Mosley a brandi la menace d’un zéro pointé, puis a envoyé Ecclestone négocier une fourchette plus raisonnable, mais inférieure aux 70% que réclamaient les cinq membres du GPMA (BMW, Mercedes-Benz, Renault, Toyota, Honda) pour ne pas faire scission.

« Je serais surpris si tous nos différends n’étaient pas résolus avant la course de Bahreïn » a révélé Ecclestone au Daily Express. « L’accord que nous pouvons trouver sur l’aspect technique est dépendant des économies que les constructeurs sont prêts à faire, mais économies ne veut pas dire affecter l’excellence technique de la F1, qui restera le pinacle du sport automobile. Mais une chose est sûre, nous ne pouvons pas continuer à donner l’image d’un sport qui consiste en une lutte de budgets. »

Source GP2006

Un soin particulier doit être apporté aux pneus arrière à Bahreïn

Chaleur et traction sont les deux ennemis des pneus arrière d’une Formule Un. Qui plus est lorsque les gommes sont tendres, comme ce sera à nouveau le cas cette année, grâce au retour du changement de pneumatiques en course préconisé par la FIA. A Bahreïn ce week-end il fera chaud (sans verser dans la canicule, le mercure devrait frôler les 30°C Vendredi) et les sorties de virages lents sont nombreuses. De quoi mettre à mal les enveloppes, même si la puissance des blocs propulseurs sera plus discrète cette année, avec l’obligation d’équiper les F1 de V8 2.4 litres.

« Bahreïn n’est pas le circuit le plus exigeant de la saison en matière de pneus, mais il pose tout de même aux écuries quelques problèmes particuliers. Il n’y a pas beaucoup de virages à haute vitesse, ce qui signifie que l’énergie globale des pneus – la quantité d’énergie absorbée par un pneu pendant un tour – est relativement faible, tout spécialement si on la compare à celle du second Grand Prix, en Malaisie » explique Pat Symonds, directeur de l’ingénierie du Renault F1 Team.

« A la place, le grand nombre de virages lents de Bahreïn signifie que sur ce circuit, ce sont les événements de traction – les phases d’accélération en sortie des virages lents – qui sont la principale contrainte sur les pneus. Ce qui veut dire aussi que nous devons porter une attention toute particulière sur les pneus arrière. Bien sûr, puisqu’il s’agit du premier Grand Prix de la saison, Bahreïn sera aussi la première fois de l’année où Renault va courir par des températures élevées. »

« Michelin a effectué beaucoup d’essais dans ces conditions, et sera en mesure de choisir des pneus adaptés pour ce week-end. Je suis persuadé que la marque sera à même de maintenir l’avantage dont elle disposait en 2005 pour ce début de saison 2006. »

Source GP2006

Michelin vs Bridgestone: la belle
Et la dernière

Michelin et Bridgestone vont s'affronter une dernière fois en Formule 1 avant le retrait du fabriquant de pneus français, échaudé par les changements incessants de règlements et l'instauration par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) d'un manufacturier unique en 2008.

En 2004, avec changements de pneus autorisés en course, Bridgestone et Ferrari avaient écrasé la concurrence, les écuries Michelin souffrant d'un problème de "graining" (détérioration de la gomme) sur leurs pneus tendres.

En 2005, nouveau règlement et interdiction de changer les pneus en course. Avec des gommes plus dures, "les Michelin" n'ont laissé qu'une miette aux "Bridgestone": le Grand Prix des Etats-Unis où, pour des raisons de sécurité, le manufacturier français a demandé à ses sept écuries partenaires de retirer leurs quatorze monoplaces de la course, laissant six voitures équipées en Bridgestone se disputer un GP fantasmagorique.

Au soir du Grand Prix de Chine marquant la fin de la saison, Michelin avait remporté 18 des 19 GP et marqué 619 points contre 119 à Bridgestone qui ne pouvait, il est vrai, compter que sur Ferrari, Jordan et Minardi.

Mais, exacerbée par l'affaire d'Indianapolis, une querelle entre Michelin et la FIA -vraisemblablement agacée par l'importance prise par les pneumatiques dans les performances des monoplaces et les résultats des courses- va aboutir à l'introduction par cette dernière d'un manufacturier unique à partir de 2008 et au retrait, en réponse, de Michelin dès la fin 2006.

La saison qui vient ressemble donc à une belle entre les manufacturiers français et japonais. Le règlement a une nouvelle fois changé, la FIA ayant réintroduit les changements de pneus en course. Michelin aura-t-il rattrapé son retard sur Bridgestone?

"Le changement de règlement n'aide pas Michelin, mais nous sommes confiants dans leur capacité à trouver la solution", reconnaît le champion du monde Fernando Alonso.

"Nous avons accepté de changer, même si nous voulions garder un pneu unique pour toute la course", commente le directeur général de Renault, Flavio Briatore. "Les changements sont un challenge énorme (pour son écurie) car nous avons un titre à défendre."

Quoi qu'il en soit, le manufacturier français a tout fait en coulisses pour empêcher cette mesure de passer, mais la défection d'une écurie pourtant partenaire a fait basculer la balance.

Par contrat, Bridgestone a en effet récupéré Toyota et Williams, portant à cinq le nombre d'écuries équipées.

Mais il se dit que Red Bull, pourtant fourni par Michelin, a voté en faveur de la mesure a priori favorable à Bridgestone sous la pression de Ferrari qui lui fournit les moteurs!

"Quelqu'un a trahi la famille Michelin... comme d'habitude, fulmine Briatore. Mais j'ai toute confiance dans le savoir-faire de Michelin et je suis sûr que nous pouvons battre Bridgestone."

D'après AFP

Le GPMA confirme être proche d’un accord avec Ecclestone

Bernie Ecclestone a pris les devants en annonçant en début de semaine que la signature d’un accord entre la FIA, la FOM et les constructeurs réunis sous la bannière du GPMA était imminente, et qu’elle devrait même être officialisée avant le premier Grand-Prix de la saison, qui se déroulera ce week-end à Bahreïn.

Qui dit entente entre Ecclestone, la FIA et le GPMA dit signature des nouveaux Accords Concorde, déjà ratifiés par Ferrari, Williams, Red Bull Racing, MidlandF1, la Scuderia Toro Rosso et Super Aguri F1. L’enjeu est donc de taille et la communication prudente, même si teintée d’optimisme.

« Nous rencontrerons bien entendu le détenteur des droits commerciaux ce week-end » a confirme un porte-parole du GPMA, « des progrès significatifs ont été faits et nous espérons sauter prochainement plusieurs des obstacles qui se dressent encore sur nôtre route. Mais il est encore trop tôt pour prédire qu’elle sera l’issue de ce dossier. Nous ne voulons pas tomber dans la spéculation, mais les choses vont dans le bon sens. »

Renault, Mercedes-Benz, BMW, Honda et Toyota réclament une plus grosse part du gâteau des revenus de la F1, arguant du fait que le sport vit grâce à eux. A l’heure actuelle, ils n’en perçoivent qu’environ 20%, le reste allant dans les poches d’Ecclestone. Ils s’opposent également à certaines orientations techniques prônées par Max Mosley, et feront tout pour que leur charte des valeurs de la F1, publiée l’année dernière, soit le plus possible respectée (transparence de la FIA, équité, indépendance du conseil mondial, vitrine technologique) dans les nouveaux Accords Concorde, qui régiront la Formule Un sur le très long terme.

Source GP2006

Alonso classe ses rivaux: Schumacher et Button seront les meilleurs

Un champion du monde en titre possède une cible dans le dos à l’ouverture de chaque nouvelle saison : tous ses collègues sans exception veulent l’épingler à leur tableau de chasse. Question de prestige personnel. Fernando Alonso ne déroge pas à la règle et devra repousser les assauts de nombreux rivaux, dont les motivations diffèrent mais qui ont pour point commun une même finalité : la victoire à Bahreïn !

Michael Schumacher doit remettre Ferrari sur de bons rails après une saison 2005 décevante, Jenson Button court derrière sa première victoire, Giancarlo Fisichella doit se relever après le KO enregistré la saison passée, Räikkönen et Montoya n’envisagent rien d’autre que le succès et la couronne mondiale, Barrichello veut prouver qu’il peut gagner sans Ferrari et devenir le fer de lance de Honda.

Peu importe les raisons de chacun, Fernando apportera la même réponse à tous, sur la piste, en essayant d’entamer 2006 comme il a quitté 2005 : par une victoire nette et sans bavure. Contrairement à la saison dernière, l’Espagnol devra cependant probablement se méfier de plusieurs adversaires, qu’il a déjà catalogués par ordre de dangerosité. « Je pense que mes principaux rivaux seront Michael et Jenson » révèle le pilote Renault à SportAutoMoto, « Schumacher est toujours un as, et il sait comment remporter un championnat du monde. De plus, il veut effacer le mauvais souvenir de 2005. Il a une écurie derrière lui, qui a créé une 248 F1 juste à son intention. »

« La Honda a été rapide dès sa première sortie et a signé des temps au tour impressionnants. Leurs méthodes de travail sont différentes des nôtres : ils recherchent toujours la meilleure performance absolue en essais privés… mais même si certains chronos ont été enregistrés avec peu d’essence et des pneus tendres, il ne fait aucun doute qu’ils disposent d’une très bonne voiture. »

« Button et Barrichello sont deux pilotes solides et capables de gagner des courses sans faire de faute. Ils seront de sérieux adversaires, mais je m’attends à ce que Jenson soit le plus fort des deux, parce qu’il est habitué à travailler avec son équipe. »

Petite pique envoyée à son rival 2005 ou avis sincère ? Fernando Alonso écarte la menace McLaren Mercedes dans l’immédiat, et pense que les flèches d’argent ne taperont pas dans le mille en début de saison. « Malgré quelques coups d’éclat, ils n’ont pas l’air d’être au mieux de leur forme et ont eux-mêmes admis leurs inquiétudes publiquement. Je ne pense pas qu’il y ait quelque chose de fondamentalement mauvais sur leur voiture, et dès qu’ils auront résolu leurs problèmes de fiabilité, ils seront durs à battre, comme en 2005. J’espère qu’ils laisseront filer des points précieux lors des trois premières courses… »

Source GP2006

Le nouveau format des Grands Prix 2006
Un petit rappel s'impose...

Le règlement sportif du Championnat 2006 de Formule 1 édicté par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) ayant introduit des changements concernant les essais libres et qualificatifs, le format d'un week-end de Grand Prix s'en trouve modifié.

ESSAIS LIBRES:
trois séances au lieu de quatre
Vendredi: les deux séances d'une heure sont maintenues, respectivement à 11h00 et 14h00 locales.

Samedi: une des deux séances de 45 minutes, programmées jusque-là peu avant les qualifications, saute au profit d'une séance unique d'une heure (11h00).

Au total, les pilotes perdent donc une demi-heure d'essais avant les qualifications.

QUALIFICATIONS: une séance de trois phases.
Afin d'assurer le spectacle, en maintenant les monoplaces en piste, la FIA a supprimé la qualification en un tour lancé, format simple mais peu attractif visuellement pour le public qui voyait chaque monoplace n'effectuer que trois tours dont un seul à pleine vitesse. A la place, le nouveau format oblige les meilleurs pilotes à tourner.

1re phase (15 minutes): toutes les 22 monoplaces en piste pour autant de tours qu'elles le souhaitent. A l'issue de ces quinze minutes les pilotes n'ayant réussi que les six plus mauvais temps sont éliminés et classés en fond de grille. Les temps des 16 monoplaces restantes sont effacés.

2e phase (15 minutes): les 16 monoplaces restantes en piste pour autant de tours qu'elles le souhaitent. A l'issue de ce second quart d'heure, les six pilotes les plus lents sont à leur tour éliminés et placés sur la grille, selon leur temps, devant les six premiers éliminés. Les temps des dix pilote restants sont de nouveau annulés.

3e phase (20 minutes): les dix pilotes restants se disputent la pole position, sans restriction de tours.

D'après AFP

Alonso : "J’ai davantage confiance en moi"

Invité de la première conférence de presse officielle du week-end, le champion du monde en titre, Fernando Alonso, a réaffirmé sa motivation.

Fernando, qu’est-ce qui a changé depuis l’année dernière dans votre vie ?
Rien. Absolument rien ! Ah, si, une chose : il y a le numéro un sur ma voiture. C’est un rêve devenu réalité. Et je ferai tout ce que je peux pour le conserver.

Abordez-vous ce week-end de manière différente par rapport à 2005 ?
D’une certaine manière, oui. Jusqu’à présent, j’arrivais sur la première course de la saison en espérant disposer d’une voiture compétitive, pouvoir me battre pour le podium et peut-être pour une ou deux victoires. Aujourd’hui, je veux jouer le titre. C’est une sacrée différence. J’ai aussi davantage confiance en moi car je sais que je peux y parvenir.

La R26 vous permettra-t-elle de défendre votre couronne ?
Je le pense. Nous avons été compétitifs en essais, nous sommes prêts pour la première course, mais nous ne pourrons avoir confirmation de notre forme qu’après les premiers essais. Vous savez, tous les pilotes donneront leur maximum dès qu’ils baisseront la visière. Ce ne sera pas une promenade de santé !

Vous disputerez votre dernière saison pour Renault. Cela change-t-il votre approche ?
Pas du tout. Je veux être champion une nouvelle fois et je ferai tout pour y parvenir. Je veux gagner, pour moi comme pour l’équipe Renault. Je suis également plus relax aujourd’hui : je sais de quoi mon avenir sera fait et je pourrai me concentrer à 100% sur mon pilotage. Aucun problème, donc.

Vous avez maintenant un moteur V8. A combien estimez-vous la perte au chronomètre par rapport à 2005 ?
Difficile à dire. Nous disposerons de pneumatiques plus tendres et nous effectuerons les qualifications avec un réservoir pratiquement vide. Certains chronos pourraient donc être plus rapides qu’en 2005…

Source: RenaultF1

Todt réaffirme son intérêt pour Räikkönen

Avec des si Paris serait aisément mise en bouteille affirme le dicton, et Kimi Räikkönen dans le baquet d’une Ferrari, pourrait rétorquer le microcosme de la F1 ! Premier élément à verser au dossier d’une candidature du Finlandais au poste de titulaire chez la Rossa : la direction de la Scuderia Ferrari le tient en très haute estime. Sans reconnaissance, le talent n’est rien dans une démarche de recrutement. De Luca Di Montezemolo à Ross Brawn en passant par Jean Todt, le directoire de l’écurie basée à Modena a maintes fois souligné les vertus de Räikkönen lors des derniers 10 mois.

Aucune surprise donc lorsque Jean Todt réaffirme aujourd’hui à la Gazzetta dello sport « s’il était disponible et si Ferrari avait besoin de lui, alors oui » lorsqu’on lui pose la question de savoir si Räikkönen pourrait être un pilote Ferrari. Vous avez dit ‘si’ ? Que cache ce conditionnel ? Un traitement de faveur imposé par Schumacher prétend la rumeur. « Michael ne nous a jamais demandé d’avoir un équipier plus lent que lui. Il veut simplement de l’attention, et qu’elle soit portée sur le moindre détail, ce qui est tout à fait normal » rétorque le directeur de la Scuderia en espérant museler un bruit de couloir très souvent colporté.

« Kimi est très fort, il ne se plaint jamais et ne rejette pas la faute sur un autre lorsqu’il essuie un échec » souligne Jean Todt en mettant l’esprit d’équipe en avant, une qualité qui fait parfois défaut à d’autres professionnels de la discipline, pilotes ou ingénieurs.

Quant à Michael Schumacher, son avenir au sein de Ferrari est entre ses mains, martèle une fois de plus son patron. « En somme, continue-t-il ou non ? C’est à lui de décider. Je l’ai déjà dit, je serais heureux qu’il reste. »

« La grande partie de l’avenir de Ferrari est déjà scellée. Pas vraiment à 100%, mais les questions ouvertes sont en grande partie déjà fermées ! Nous en savons beaucoup plus que ce que nous voulons dire. Chaque chose en son temps » poursuit Jean Todt sans vouloir en dire plus.

Source GP2006

Merci pour l'info

je vais faire le pénible, mais est-ce que quelqu'un se sentirait l'âme charitable de résumer toutes les différences et modifications pour cette nouvelle saison de F1! je suis un peu paumé et y a de partout donc :?

2 gros changements :
-les qualifications (cf. qqs posts plus haut) maintenant en 3 parties
- les changements de pneus maintanant autorisés...

Et bien sur, les V8 alors que maintenant, n'importe quel break de grande série a un V10 (RS4,RS6, etc...)

merci

Quand on pense que BMW a monté des un V10 dans ses M5 et M6 en partie pour fair un parralèle avec la F1

Y a que les AMG Mercedes (C55, R63 CLS63) qui sont dans le coup avec leur vieux V8

Ferrari : Aileron avant illégal ?
Réponse avant Melbourne

Il ne se passe pas un Grand-Prix sans que Ferrari ne soit l’objet d’une attaque sur tapis vert ! Après l’aileron arrière, montré du doigt à Bahreïn et finalement disculpé, voici que l’aileron avant de la Ferrari 248 F1 est au centre d’une nouvelle polémique. En cause, la flexibilité des flaps supérieurs, qui se déforment à haute vitesse comme l’ont laissé entrevoir les images de caméra embarquée, ce qui permettrait un gain au niveau aérodynamique, qui serait en infraction avec le règlement technique.

La majorité des adversaires de la Scuderia s’est émue de la situation, et a demandé à la FIA de clarifier sa position, ainsi que ses règlements techniques. Nick Fry, directeur de Honda Racing, est le premier à demander publiquement à la FIA de légiférer en la matière. « Il serait malheureux que l’interprétation de Ferrari soit jugée correcte, car toutes les autres écuries s’engouffreraient dans la brèche » a prévenu Nick Fry.

« La FIA doit clarifier la situation avant Melbourne. Tout ce que nous demandons à Charlie Whiting (délégué technique de la FIA) est de nous préciser quelle interprétation est la bonne. Nous sommes au courant du problème depuis 6 mois, mais il est très difficile pour la FIA de faire une mesure. C’est ce week-end, pour la première fois, que nous en avons vu une image claire, grâce à la télévision. Deux autres écuries sont en cause et elles font ironiquement partie des 8 écuries qui ont envoyé une lettre sur le sujet à la FIA. Nous avons rencontré Charlie Whiting, il nous a affirmés que le problème sera réglé pour Melbourne. »

L’affaire est suffisamment importante pour que le patron de la Scuderia Ferrari, Jean Todt, prenne la défense de son entreprise. « Ross Brawn a parlé à la FIA, qui se dit satisfaite par la légalité de notre voiture. Si elle veut que nous fassions quelque chose, nous le ferons. »

Source GP2006

Aileron avant Ferrari illégal ?
L’avis du règlement technique FIA !

Les huit écuries (Renault, McLaren, Toyota, Williams, Honda Racing, BMW, MidlandF1, Super Aguri F1) qui ont saisi la FIA au sujet de la prétendue illégalité de l’aileron avant de la Ferrari 248 F1, et qui ont signé une circulaire demandant à la FIA de faire toute la lumière sur cet épineux dossier, se basent sur l’article 3.15 de la réglementation technique de la FIA.

Certains, dont Honda Racing, affirment avoir connaissance de l’affaire depuis six mois, mais n’ont pas agi avant le Grand-Prix de Malaisie, faute d’une preuve irréfutable qu’ils pensent désormais détenir grâce aux images de caméra embarquée télévisées le week-end dernier à Sepang.

Extrait du règlement technique du championnat du monde de Formule Un de la FIA :

3.15 : Influence sur l’aérodynamique

Toute pièce de la voiture influençant ses performances aérodynamiques :
- Doit être en accord avec les règlements relatifs à la carrosserie
- Doit être sécurisée et rigide par rapport au corps principal de la voiture (rigide signifie - qu’elle ne doit avoir aucun degré de liberté ni mouvement)
- Doit rester immobile par rapport au corps principal de la voiture

Si les images de la caméra embarquée ne sont pas un effet d’optique et si la FIA acquiert la preuve irréfutable que le plan supérieur de l’aileron avant de la 248 F1 est mobile et déformable, Ferrari devra se passer de son appendice aérodynamique à Melbourne, théâtre de la 3è manche du championnat du monde.

Source GP2006

Ca va chauffer pour les rouges.
Ca sert a quoi d'avoir un aileron qui bouge en fonction de la force exercée dessus ?

En cause, la flexibilité des flaps supérieurs, qui se déforment à haute vitesse comme l’ont laissé entrevoir les images de caméra embarquée, ce qui permettrait un gain au niveau aérodynamique, qui serait en infraction avec le règlement technique.

Cela sert a modifier l'appui en fonction de la vitesse.
En avoir plus a basse vitesse pour favoriser l'adherence dans les virages et moins a haute vitesse pour favoriser la vitesse de pointe par exemple.

Ok merci pour la confirmation

La guerre des ailerons fait rage
La FIA surveille la mobilité de certains éléments

A Sepang, huit des onze écuries se sont plaintes auprès de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) de la non-conformité de l'aileron avant des Ferrari.

Une partie de cet aileron avant est en effet mobile et cela s'est vu très clairement sur les images des caméras embarquées par les Ferrari.

Le règlement interdisant les éléments aérodynamiques mobiles, ces huit équipes (toutes les équipes, sauf Red Bull, Toro Rosso et bien sûr Ferrari) ont donc transmis une notification informelle à la FIA en espérant bien sûr que ce type d'aileron soit interdit dès le prochain Grand Prix d'Australie.

Cependant, il semble que la FIA ait examiné avec soin les ailerons avant et arrière de toutes les monoplaces et que l'appendice arrière des BMW et des McLaren ne soit pas aussi proche de l'esprit du règlement que ce que ces équipes aimeraient nous faire croire.

Geoff Willis, directeur technique de l'équipe Honda, avait évoqué la question à Sepang, sans pour autant désigner les équipes en cause.

"La flexibilité des ailerons arrière est un sujet difficile puisque toutes les structures se déforment plus ou moins - explique Willis - la bonne question est de savoir quel est le bénéfice que vous pouvez retirer de cela. La FIA, via Charlie Whiting, a régulièrement précisé que ce n'était pas permis. La difficulté c'est de trouver la bonne manière pour contrôler tout ça, car il faut placer des lests très importants sur les ailerons lorsque la voiture est en parc fermé et vous n'avez pas trop envie que cela tombe et que cela blesse quelqu'un."

Car le problème n'est pas le manque de rigidité de l'élément principal de l'aileron arrière, mais de la "réglette" qui fait office de second élément. Pour Geoff Willis, c'est l'écart entre cette réglette et l'élément principal de l'aileron qui varie selon la vitesse de la voiture. Cette variation d'écart donnerait un avantage à certaines voitures en ligne droite.

"Il me semble que le règlement doit être clarifié à ce niveau afin que la géométrie de cet élément reste constante, et ce, quelle que soit la vitesse de la monoplace. Il faudrait faire en sorte que cet écart ne varie jamais," conclut Geoff Willis.

Source F1-live.com

Renault poursuit son effort cette semaine
Christian Blum répond à quelques questions

Loin d'avoir le temps de célébrer le doublé, l'équipe d'essais est déjà de retour en piste cette semaine et le programme s'annonce chargé !

Christian Blum, le responsable moteur de l'équipe en charge des essais privés, répond ici à trois questions.

Christian, en tant que responsable de l'équipe d'essais pour la partie moteur, pouvez-vous nous dire ce que l'équipe d'essais pense de ce début de saison?

Christian Blum: Nous sommes bien entendu très contents des premiers résultats de l'équipe mais cela n'est pas pour nous une grande surprise. Nous avons beaucoup travaillé cet hiver en optimisant au maximum chacune des journées de roulage et nous étions conscients du potentiel du nouveau package. C'est donc plus une confirmation. Nous étions quelque peu frustrés après Bahreïn suite au problème survenu sur la voiture de Fisichella, car c'est quelque chose que nous aurions dû régler en essais. Mais le voir sur la première marche du podium ce week end en Malaisie, alors que l'écurie décroche le doublé, a gommé notre déception du premier GP.

Vous reprenez le programme d'essais cette semaine, qu'elle est désormais votre approche?

Christian Blum: L'ambiance est avant tout très studieuse. Nous n'avons pas vraiment eu le temps de savourer les succès du début de saison, nous sommes repartis en piste et de grosses séances de travail nous attendent, notamment pour le mois d'avril. C'est un moment délicat et très chargé pour nous. Nous préparons maintenant la campagne européenne et il y a beaucoup à faire. Nous avons certes une légère avance en ce début de saison, mais c'est justement maintenant qu'il nous faut travailler encore plus dur. Après les essais hivernaux que nous avons menés, ce n'est pas toujours évident car l'équipe est très éprouvée, mais la motivation est là. Il n'y a pas de relâche possible pour l'équipe d'essais. Il nous faut rester concentrés car c'est maintenant que nous pouvons faire la différence, nous le savons.

Et quel est votre programme cette semaine?

Christian Blum: Une fois que le championnat est lancé, notre tâche est compliquée par un accord sur les essais privés qui limite notre programme à 36 journées d'essais sur l'année. Nous avons moins de souplesse et il faut optimiser chaque journée de roulage. Nous nous concentrons cette semaine sur la préparation de la campagne européenne avec notamment les essais pneumatiques en vue du GP de San Marin. Heikki tournera trois jours cette semaine au volant du nouveau châssis R26-04 et travaillera également sur les réglages châssis.

Source F1-live.com

Bras de fer entre la FIA et le GPMA
Vers une solution avant le 31 mars ?

Le Conseil Mondial du sport automobile a finalement rejeté à la dernière minute les propositions du GPMA qui désirait certaines modifications au règlement qui sera d'application à partir de 2008.

Parmi ces propositions du GPMA (BMW, Honda, Mercedes, Renault et Toyota), il y avait un gel de la réglementation des moteurs sur une durée de trois ans, une restriction des essais privés, une proposition de pénalité en agissant sur le moteur et enfin de nouvelles règles concernant les boîtes de vitesses.

La FIA a cependant écarté ces propositions et a fait passer les siennes sans tenir compte de l'avis des membres du GPMA notifié dans une lettre envoyée à Max Mosley en début de semaine.

Max Mosley a bien sûr répondu à ce courrier par un autre. "Le Conseil Mondial du sport automobile a tenu compte de votre lettre, mais a noté qu'elle ne contenait aucune proposition qui pouvait être substituée à n'importe laquelle de celles que le Conseil vous avait envoyées le 1er mars ou encore les modifications mineures qui vous avaient été communiquées le 15 mars," peut-on lire dans cette lettre de Max Mosley.

"Etant donné les circonstances, le Conseil a décidé d'adopter les règlements sportifs proposés dans leur intégralité et invite toutes les équipes intéressées de s'inscrire au championnat 2008, ce qui leur permettra de participer aux discussions sur n'importe quel point qui pourrait encore être amélioré," ajoute le président de la FIA.

Mosley ajoute que les équipes qui s'inscriront au championnat 2008 avant le 31 mars 2006 (date butoir des inscriptions), auront ensuite le droit à proposer des modifications du règlement pendant une période de 3 mois. Sans l'assurance bien sûr, que ces propositions soient retenues...

Il faudra en effet réunir une majorité au sein des équipes inscrites au championnat 2008 pour qu'une proposition soit retenue. Mais dans l'intérêt du Championnat du monde de F1, le Conseil Mondial se réserve cependant le droit de rejeter une proposition qui irait à l'encontre des intérêts du championnat.

Inutile de vous préciser que les membres du GPMA sont devant une décision très difficile à prendre. Soit ces équipes s'inscrivent avant le 31 mars et elles prendront par la même occasion le risque de voir leurs propositions enterrées par la FIA... soit elles ne s'inscrivent pas à ce championnat et elles risquent dès lors de devoir quitter la F1 pour de bon. Espérons que tout ce petit monde se montrera raisonnable.

Source F1-live.com

Ferrari est sous enquete pour son aileron avant et McLaren pour son aileron arriere

check renault ils ont trouvé la solution
le réglage de l'aileron est manuel

rapide, simple et efficace 8)

Pour tous les supporters de Fisicho, la une d'Autohebdo

Officiel : Fuji accueillera le GP du Japon en 2007

L’initiation du projet remonte deux ans en arrière, et les rumeurs s’étaient accélérées dans les deux derniers mois. C’est désormais officiel, le Grand-Prix du Japon déménagera de Suzuka au Mont Fuji à partir de 2007. Le premier était à l’origine la piste d’essais de Honda, le second le terrain de jeu de Toyota. Plus qu’une impérieuse raison sportive, c’est donc la politique et le tiroir-caisse qui ont guidé les pas de Bernie Ecclestone.

Suzuka accueillait la F1 depuis 1987 et fêtera ses 20 ans de F1 en Octobre prochain. Le Mont Fuji fut pour sa part le premier circuit nippon à promouvoir la F1 en compétition officielle, en 1976 et 1977, soit 10 ans après sa création (1966).

On se souvient que le Mont Fuji avait accouché d’une souris, en 1976 pour sa première apparition au championnat du monde de F1. La finale palpitante entre Niki Lauda (encore convalescent après son terrible accident du Nürburgring) et James Hunt avait tourné court : un déluge d’eau avait contraint Lauda à jeter l’éponge lors de la finale du championnat, pour le plus grand bonheur du Britannique, couronné en 1976. Rapidement obsolète, le tracé a fait peau neuve pour se hisser au niveau des canons de beauté de la F1 moderne (grade 1 dans l’échelle de qualité de la FIA), et le Fuji Speedway (nouvelle appellation plus moderne) retrouvera donc la F1 en Octobre 2007.

« Nous, à la FOA, avons le plaisir d’annoncer que le Fuji Speedway, au pied du majestueux Mont Fuji, sera le nouvel hôte du Grand-Prix du Japon » a déclaré Bernie Ecclestone. « Nous espérons que le Grand-Prix organisé ici ouvrira une nouvelle ère dans l’histoire de la Formule Un. »

Source GP2006

comme d'habitude quoi.....

Fangio-> belle une 8) 8)

Accélérations, freinages... et refroidissement !
Australie : Renault - Présentation

Le tracé de Melbourne est un circuit urbain, le revêtement est donc très particulier et évoluera fortement au fil du week-end au fur et à mesure que la gomme se déposera sur la trajectoire.

Le circuit Albert Park se caractérise par son enchaînement de relances entrecoupé de lignes droites assez longues et ses zones de freinage particulièrement bosselées - autant de paramètres à prendre en considération pour le réglage du package châssis moteur.

- CHASSIS

Suspensions : Il s'agit de trouver un compromis entre des suspensions suffisamment rigides pour permettre à la voiture d'être très réactive lors des changements rapides de direction, tout en gardant la souplesse nécessaire pour garantir une bonne stabilité à la monoplace et éviter tout blocage de roues dans les zones de freinage.

Aérodynamique : Les appuis utilisés pour ce Grand Prix sont moyens voire élevés, l'objectif premier de tout réglage châssis étant ici de garantir une motricité optimale en sortie de virages lents.

Pneumatiques : Un circuit en ville est toujours plein de poussière et nécessite plusieurs séances de roulage avant d'offrir de bonnes conditions de piste.

A Melbourne, le circuit évoluera au fil des séances et par conséquent l'usure des pneus suivra la même évolution. Si le premier jour, les pneumatiques devront compenser le manque de grip ce qui augmentera leur usure, cela devrait par la suite diminuer au fil du week-end.

Freinage : Ce circuit compte six gros freinages à des vitesses atteignant près de 300km/h, les freins sont donc très sollicités ici en Australie et il nous faudra surveiller avec attention le refroidissement des freins et l'oxydation des disques.

- MOTEUR

Performances : Avec 69 % du tour en pleine charge, le circuit de Melbourne est exigeant pour les moteurs. Plus que de la performance pure, nous cherchons avant tout sur ce tracé à avoir du couple pour être efficace en sortie de virages lents.

Refroidissement : Les températures relativement fraîches et la pression atmosphérique élevée (1010 millibars) permettent d'exploiter la pleine puissance du moteur mais soumettent en contre partie les pièces mécaniques à d'importantes contraintes.

Il s'agit donc d'être efficace en terme de refroidissement pour minimiser ces contraintes et surtout leur impact sur les composants du bloc moteur.

Electronique : Chaque circuit a ses propres spécificités en terme d'électronique : cartographie moteur, réglage de l'anti-patinage, consommation d'essence, étagement de la boîte, il nous faudra tout adapter au tracé Australien.

Source Renault F1 Team



Briatore : « nous sommes en position de force »
Toujours en mouvement est l’avenir

Les inquiétudes provoquées par le départ annoncé de Fernando Alonso, la nécessité de lui trouver un remplaçant ‘à la hauteur’ et l’avenir de l’équipe Renault en F1 n’ont pas détourné Flavio Briatore et l’équipe Renault de leur objectif principal : conserver en 2006 les deux titres mondiaux conquis en 2005.

Les deux victoires obtenues pas Fernando Alonso et Giancarlo Fisichella, le tout agrémenté d’un doublé historique de l’Italien et l’Espagnol en Malaisie en témoignent – l’équipe Renault est encore l’écurie à battre cette saison.

Le chemin du succès définitif est encore très long et Flavio Briatore – directeur général du Renault F1 Team - se refuse à faire dans le triomphalisme. Il estime néanmoins que son équipe est bien partie dans sa quête d’une nouvelle couronne mondiale.

Il avait été suggéré que le départ de Fernando en fin de saison pourrait déstabiliser l'écurie !

FB : « Fernando n'a pas changé du tout. Il a encore soif de victoires : nous l'avons vu à Bahreïn et en Malaisie. L'année dernière, il n'a fait qu'une erreur et je pense qu'il a gagné encore en maturité cette année. Mais il reste le même Fernando, et il se donne à 100% pour l'écurie. »

Les spéculations commencent en ce qui concerne les pilotes que vous comptez retenir pour 2007...

FB : « L'essentiel est d'avoir une équipe compétitive pour que Renault reste une équipe de pointe en Formule 1. Si l'équipe est suffisamment performante, alors elle attirera des pilotes rapides. Il reste aujourd'hui seize épreuves et les gens parleront de ça tous les week-ends. Nous nous exprimerons à ce sujet uniquement lorsque nous aurons pris notre décision. »

Renault a également été au centre de toutes les conversations cet hiver en ce qui concerne l'engagement à long terme de la marque au losange...

FB : « Renault est dans la même situation que tous les autres constructeurs et à ce niveau, nous sommes en position de force. En ce moment, les différents intéressés cherchent à trouver le meilleur compromis dans les négociations et Renault, comme les autres, attend qu'un accord soit trouvé. Je pense qu'il est normal qu'un dirigeant cherche à connaître le business plan, les investissements dont nous avons besoin et ce que cela comprend. Mais cela ne concerne pas que Renault. Et entre-temps, nous avons en parallèle remporté deux couronnes mondiales et déjà gagné deux courses. »

Source Renault F1 Team

Renault sera très performant en Australie
Fisichella espère doubler la mise

Affecté par un problème mécanique au Bahreïn, la poisse ne s’est heureusement pas accrochée longtemps aux basques de Giancarlo Fisichella, dominateur en Malaisie où il a signé le pole position et enregistré le troisième succès de sa carrière en F1 après celui obtenu au Brésil en 2003 puis en Australie l’année passée.

C’est donc avec la légitime ambition d’y défendre son trophée que le Romain retourne à Melbourne en 2006. Il sait disposer pour cela du meilleur package possible avec le châssis R26, son V8 RS26 et les pneus Michelin.

Giancarlo, vous devez vous sentir très optimiste à l'approche du Grand Prix d'Australie ?

Giancarlo Fisichella : « Bien sûr. Nous avons eu un week-end exceptionnel en Malaisie en décrochant la pole et la victoire. Ce fut une course sans ambiguïté, là où j'avais eu une part de chance à Melbourne en 2005. Même à Bahreïn, la voiture était très performante et en considérant la perte de puissance que j'ai subie, j'étais malgré tout très compétitif. Nous sommes maintenant à Melbourne, un de mes circuits préférés. J'ai vécu des moments très forts ici, j'ai gagné l'année dernière et j'espère faire de même cette année. »

Que pensez-vous de la compétitivité de la R26 ?

GF : « Les deux premières courses ont révélé un très fort potentiel. Cet hiver, j'ai dit que je souhaitais me battre pour le titre et ces premières courses ont montré que j'avais de bonnes chances de me montrer performant sur tout type de tracé et de pouvoir prétendre à la couronne mondiale. C'est mon rêve et mon objectif. L'ambiance dans l'équipe est fantastique et je m'entends très bien avec Fernando. Tout est très positif. »

Pouvez-vous nous expliquer les challenges que représente le circuit de Melbourne ?

GF : « Le fait que ce soit un circuit en ville change pas mal de choses. C'est difficile de trouver un bon réglage châssis le vendredi et surtout un bon grip. Nous cherchons naturellement à avoir une voiture équilibrée pour la rendre plus facile à piloter, l'essentiel ici étant d'avoir une bonne motricité en sortie de virages lents et dans les chicanes. »

Quelles sont vos attentes pour cette course ?

GF : « C'est la dernière course lointaine avant la campagne européenne et c'est très important de marquer un maximum de points en début de saison. Je pense que Renault sera très performant en Australie et je veux me battre pour la victoire. Je veux arriver à Imola, un de mes Grand Prix à domicile, en position de force au championnat. »


Alonso est en pleine confiance
Fernando vise la victoire en Australie

Champion du monde 2005, leader du championnat 2006 après avoir marqué 18 des 20 points lors des deux premiers rendez-vous au Bahreïn et en Malaisie, l’Espagnol Fernando Alonso ne pouvait espérer pareil début de saison pour défendre sa couronne mondial.

Monté sur le podium l’an passé en Australie, après s’être élancé en milieu de peloton, Alonso pense avoir les moyens de viser la première place cette année dans les allées de l’Albert Park.

Fernando, quels éclairages vous ont apporté les premières courses sur la saison à venir ?

Fernando Alonso : « Je suis plus en confiance. Après ces premières courses, nous savons que la voiture est compétitive, elle a déjà gagné deux courses et j'ai donc la conviction que nous pourrons être performants pour chacune des 16 étapes à venir. C'est un sentiment difficile à exprimer mais en voyant ce dont la voiture a déjà été capable, je n'ai aucun doute sur le fait que nous puissions une nouvelle fois remporter le championnat. Je suis très optimiste. »

Avez-vous hâte d'être à Melbourne ?

FA : « Absolument ! Melbourne fait partie de ces GP où l'ambiance est exceptionnelle. Je pense que cela vient des gens et de leur culture, ce Grand Prix est très particulier. C'est loin de chez nous mais nous sommes toujours très contents d'aller à Melbourne et de ressentir la passion de tout un pays pour la Formule 1. Ce sera cette année encore un fantastique week-end, j'en suis certain.»

Le circuit de l’Albert Park utilise des routes ‘de tous les jours’. Que cela change-t-il pour vous ?

FA : « Cela ne change pas grand-chose. Comme c'est un circuit urbain, il y a du marquage au sol, qui, en cas de pluie, nous oblige à être très prudents car ces zones deviennent très glissantes. C'est aussi assez bosselé et la gomme met un certain temps à se déposer pendant le week-end. Tout cela fait que c'est un Grand Prix assez difficile. »

Pensez-vous que la R26 sera une monoplace bien adaptée à ce tracé ?

FA : « Oui, je pense. Ces dernières années, le freinage et la motricité ont été les points forts des Renault et c'est exactement ce qu'il faut ici, à Melbourne. On arrive sur des chicanes lentes en sixième ou septième vitesse, il faut freiner fort pour ressortir du virage en seconde. Nous savons que la voiture a les caractéristiques qu'il faut pour faire cela. Nous avons été très rapides l'année dernière et ce sera certainement encore le cas en 2006. »

Source Renault F1 Team

Renault ne doit pas relâcher son effort
« Une saison très ouverte et très disputée »

Le directeur exécutif de l’ingénierie de l’écurie Renault F1 – Pat Symonds - était l’un des invités de la conférence de presse officielle de la FIA organisée samedi à Melbourne.

Cet après-midi, Pat Symonds a répondu aux questions de la presse internationale. Il s’est tout d’abord exprimé sur le début de saison de l’équipe.

« C’est un démarrage idéal, mais nous ne relâcherons pas notre effort » a-t-il confié. « Je pense en effet que cette saison sera beaucoup plus difficile qu’en 2005. L’année dernière, la lutte pour le titre s’est limitée à un affrontement Renault / McLaren. Aujourd’hui, d’autres nous ont rejoints : Honda, Ferrari, Williams. Ce sera une saison très ouverte et très disputée, j’en suis certain. »

La R26 est, aux yeux de Pat, une voiture réussie qui devrait permettre à l’équipe de défendre dignement son titre. «Nous sommes vraiment encouragés par ce début de saison, et il est vrai que notre voiture est très compétitive. La R26 a conservé tous les atouts de la R25 et a comblé certaines faiblesses. Nous sommes optimistes. »

Enfin, interrogé à propos des qualifications, Pat Symonds n’a pas hésité à recommander de légers changements. «Je pense que les qualifications pourraient être améliorées » affirme-t-il. « Après la dernière course, j’ai regardé la séance de Sepang à la maison et je n’ai pas été très enthousiasmé. Sur le muret des stands, on ne se rend pas compte de la qualité du spectacle car il y a trop de choses à faire. »

« Avec un peu de recul, j’ai pensé que la dernière partie des qualifications devraient être retouchées. Les dix premières minutes n’ont que peu d’intérêt : les voitures tournent en rond simplement pour brûler de l’essence » concluait Pat.

Source Renault F1 Team

Red Bull Racing se fait des ennemis dans le paddock !

L’organigramme de Red Bull Racing continue de s’étoffer. L’écurie de Milton Keynes a annoncé l’arrivée de Keith Saunt en tant que directeur des opérations. Keith possède 15 années d’expérience dans la Formule Un et officiait jusqu’à présent chez Renault.

La politique de débauche de Red Bull Racing lui attire quelques inimitiés dans le paddock. Le taureau rouge a fait son marché chez nombre de ses confrères cet hiver : Newey, Prodromou et Stipinovich (en provenance de McLaren), Marshall, Wheatley, Hutcheson et Saunt (arrachés à Renault), Pilbeam (Honda) pour ne citer que les principaux.

A tel point que le taureau rouge est en train d’agiter un chiffon rouge sous le nez de plusieurs de ses rivales, qui ne le portent pas dans leurs cœurs. « La stratégie de recrutement agressive de Red Bull n’est pas appréciée au sein des autres teams » avouait Pat Symonds dans le numéro guide de la saison de F1 Racing. « Leur volte-face au sujet des pneus (vote en faveur du retour des changements en course) a eu pour résultat qu’ils se sont fait quelques ennemis. »

Source GP2006

Toyota met fin au contrat de Mike Gascoyne
Son directeur technique

L'écurie japonaise de Formule 1 Toyota a annoncé mercredi qu'elle s'était séparée "avec effet immédiat" de son directeur technique, le Britannique Mike Gascoyne, en raison de "divergences profondes d'opinions."

L'écurie Toyota qui est basée en Allemagne, à Cologne, a indiqué par le biais d'un porte-parole que Gascoyne, 43 ans, n'assurait plus aucune fonction technique dans l'équipe, sans toutefois préciser les raisons de son départ.

Toyota a fait un début de saison décevant, ne marquant que sept points en trois courses.

Gascoyne avait rejoint Toyota en 2003 : le Britannique est l'un des ingénieurs en charge de la conception des chassis les plus réputés en F1 après avoir travaillé notamment pour l'écurie Renault.

D'après AFP

Gascoyne, ce n'est pas suprenant si on regarde les performances des voitures ces dernières années. Ca vallait vraiment le coup de trahir RENAULT...

Les fans ne veulent pas de Rossi en F1 !

Valentino Rossi a récemment déclaré qu’il prendra dans les deux ou trois prochains mois une décision concernant son avenir : deux ou quatre roues ? Il est urgent de donner une réponse aux deux entreprises qui lui tendent les bras, en MotoGP (Yamaha) et en Formule Un (Ferrari).

Si Bernie Ecclestone se frotte les mains en imaginant le virtuose du guidon débarquer en F1, les fans ne l’entendent pas de la même oreille. Notre récent sondage sur le sujet est édifiant. A la question Valentino Rossi devrai-il courir en F1, une majorité de lecteurs répond en effet ‘non’ : 57% du côté Anglais, 54% sur la version française de gp2006.com.

Une proportion non négligeable rejette cependant la candidature de l’Italien ‘pour son bien’, estimant qu’un échec en F1 nuirait à son image et à son aura.

« Il n’en a pas besoin et c’est très risqué pour lui. Il ne se remettrait pas d’un échec et devrait en plus affronter les questions lancinantes de la presse sur sa déroute » estime Louis. « De plus, on a vraiment l’impression qu’il le ferait à reculons. Il a multiplié les déclarations allant dans un sens plutôt négatif sur la F1 et se dit plus attiré par le rallye. On ne se lance pas dans un projet F1 sans être mort de faim ! »

Plus du tiers des sondés ont une réaction de rejet du motard : qu’il reste dans son monde en quelque sorte, sans venir piétiner les plates-bandes des pilotes F1 ou des formules de promotion, qui peinent à trouver un volant.

« La F1 n'a pas besoin de lui » estime Olivier qui a répondu à notre sondage ‘il appartient à la Moto’. « Et s'il vient en F1, les fans de moto vont dire ‘oui la F1 c'est bien uniquement parce qu'il y a Rossi. »

« Je vote qu’il appartient à la MotoGP. Il en est le roi, comme Michael en F1, c’est à elle qu’il appartient… » renchérit Liam

Mais Rossi a également ses adeptes dans le milieu de la F1, qui aimeraient bien que le fantasque motard vienne dynamiser l’image d’une F1 parfois trop lisse et politiquement correct.

« Je pense qu’il boosterait l’image de la F1 » explique Christophe, « car au-delà de l’aspect technique de la F1 qui est passionnant, l’autre coté, l’humain comme ont dit, a perdu beaucoup trop de terrain. L’ensemble du plateau adopte aujourd’hui la langue de bois et une attitude totalement sous contrôle. Ce ne sont plus les acteurs de la Formule un qui parlent mais les sponsors qui leur font dire ce qu’ils veulent bien entendre. Tout est devenu aseptisé, contrôlé par les agences de presse et les conseillers en communication. »

« Ceux qui ont vingt ans aujourd’hui, ont biberonné devant les gueulantes de Prost et les coups tordus de Senna, devant Mansell et son franc parlé. Comparés à ceux là, les pilotes d’aujourd’hui, bien que plus ‘fashion’ et ‘angel face’ sont franchement chiants ! Dans ce décor, l’arrivée d’un Rossi capable de faire le poirier sur sa formule un, pendant son tour d’honneur, tout en conduisant, de voir un D’Artagnan pourfendant le politiquement correct , oui on aimerait voir ça, si tant est qu’il ait la possibilité de le faire. Räikkönen et Rossi sur un même podium, le jour et la nuit, la gouaille italienne face au ‘rien’ du ‘Dark Vador’, perso je signe tout de suite. »

Dans la catégorie de votants ayant privilégié le génie de Rossi, Jon se fait son meilleur avocat. « Regardez-le, il est naturellement doué, il a la course dans le sang. Il est tellement bon que même lorsqu’il est passé de Honda à Yamaha, qui ne cassait pas trois pattes à un canard à l’époque, il a conservé son titre. Quelqu’un d’aussi doué ne devrait pas rencontrer d’obstacle majeur pour s’adapter à la F1. »

Source GP2006

Alonso doit en faire des cauchemars en ce moment,

"Et si j'avais fait une connerie par hasard..."