Pour ma part, j'ai rarement vu une LAG II dont les durits ne suintaient pas d'huile (on dirait parfois qu'elle transpire l'huile
).
Le contrôle d'un turbo s'effectue d'abord en vérifiant le jeu axial et radial de son axe.
Si les paliers du turbo étaient fuyards, tu aurais en effet une fuite d'huile à ce niveau qui, selon son importance, entraînerait une consommation d'huile (et donc fumée bleue) voire un emballement moteur par combustion de l'huile (Aïe).
Pour vérifier le poumon du turbo (la commande, wastegate), il faut appliquer une dépression en entrée du poumon et constater la course de la liaison mécanique entre le poumon et le turbo.
Si ces contrôles sont bons et que la dépression fournie par la pompe à vide est correcte, reste l'électrovanne de régulation de turbo, vérifie l'état de sa connectique (oxydation) et débranche là, tu sentiras tout de suite une différence de comportement du moteur.
L'UCH est l'unité centrale habitacle et ce n'est pas elle qui gère le contrôle moteur mais bien le calculateur d'injection, donc il faut vérifier les défauts éventuellement enregistrés dans celui-ci et regarder la valeur de la pression de suralimentation lors d'un essai routier.
Si tu ne ressens pas de manque de puissance flagrant, c'est que le turbo souffle bien et qu'il est bien régulé, comme dis précédemment, une reprogrammation du calculo n'est pas à exclure.