L'énergie restituée par une lampe au xénon, tout comme pour une halogène, est fonction de la puissance absorbée. Elle chauffe donc aussi.
Mais elle chauffe beaucoup moins parce que son rendement est plus de deux fois meilleur et qu'il n'y a pas de filament chauffant dans une lampe à décharge mais un arc électrique.
Le principe est celui de l'ionisation des gaz dans une ampoule contenant un gaz (le xénon) et des halogénures et des sels métalliques ; ceux-ci ont la particularité de s'ioniser lors d'un passage de courant électrique, c.a.d de se dissocier en ions et électrons.
Les ions - et + en se dirigent chacun vers l'une ou l'autre électrode établissent un courant électrique qui provoque des collisions électroniques à l'intérieur de la lampe. On dit une excitation.
Ces collisions "chassent" les électrons de leur orbite normale et c'est ça la source d'émission lumineuse dont le spectre est celui de la lumière visible avec un débord dans l'UV.
Il suffit de l'entretenir en maintenant une tension alternative d'une centaine de volts aux bornes de la lampe, après l'avoir amorcée avec un allumeur sous 20 kV.
Etonnant non ?