Soupçon de sabotage chez Renault

Climat tendu
La direction du site, qui emploie 3.000 personnes à la fabrication de châssis, a dénoncé des "actes de sabotages intolérables" sur l'installation de la X91, la remplaçante de la Laguna. La CFDT a condamné "très fortement ces agissements inadmissibles qui pénalisent l'outil de production" et a également déploré des tags apposés sur ses panneaux d'affichage, dont des croix gammées et des insultes. Par ailleurs, la façade du CE a été endommagée jeudi soir par un incendie, qui s'est déclaré dans une haie aux abords immédiats du bâtiment.
Licenciements dix jours plus tôt
Il y a une dizaine de jours, cinq salariés de l'usine Renault du Mans avaient été licenciés pour faute grave à la suite de violences commises en marge d'un mouvement de grève en mars. Ce mouvement, organisé par la CGT, combattait un projet de flexibilité du temps de travail. Les cinq salariés, dont deux ont 25 ans d'ancienneté, avaient été mis à pied pour des "agressions physiques et verbales", selon la direction.
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