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Le Groupe Renault continue son développement sur l’hydrogène

Vendredi 19 février, le Groupe Renault annonce un nouveau partenariat avec Faurecia. Après la réparation électronique, les deux entreprises tablent également sur les systèmes de stockage à hydrogène destinés aux véhicules utilitaires de la marque.
 Le Groupe Renault continue son développement sur l’hydrogène
Par le 22/02/2021

Le Groupe Renault continue sur sa lancée de développer la mobilité hydrogène et de se joindre à différents partenaires. Pour ce faire, la marque au losange a décidé, une nouvelle fois, de s’associer avec l’entreprise Faurecia, acteur majeur de l’industrie automobile mondiale. Après l’accord pour la réparation de pièces électroniques, les deux entreprises vont également collaborer sur les systèmes de stockage à hydrogène pour les véhicules utilitaires légers… à hydrogène évidemment.

À partir de fin 2021, Faurecia fournira au Groupe Renault des systèmes de stockage à hydrogène pour une première flotte de véhicules utilitaires légers. Ces systèmes seront développés et produits dans le centre d’expertise mondial de l’entreprise, à Bavans, en France. Ainsi, en fonction des volumes, l’augmentation de la production sera étendue, ou non, à une nouvelle usine dédiée à ce système, à Allenjoie, en France.

Proposer une alternative au véhicule électrique

collaboration du Groupe Renault avec l'entreprise Faurecia

À la fin de ce premier semestre, Renault va unir ses forces avec Plug Power, le leader mondial des systèmes de piles à combustible et des services liés à l’hydrogène. La marque au losange se tourne vers cette nouvelle mobilité qui peine tout de même à se développer malgré l’engouement autour de l’hydrogène.

Nombreux s’accordent à dire que l’hydrogène est l’avenir de la mobilité, encore plus que l’électrique. Cette énergie permet de produire de l’électricité grâce à une pile à combustible en ne dégageant que de la vapeur d’eau. L’hydrogène est souvent présenté comme un pilier de la transition écologique mais peine a se développer en raison du manque d’infrastructures notamment.

Malgré cela, Renault vise 30 % de parts de marché en Europe avec ses véhicules utilitaires légers à hydrogène. La firme française ne lésine pas sur les moyens en accumulant les partenariats pour développer l’hydrogène. Après Plug Power, c’est donc Faurecia qui se joint au projet pour fournir des réservoirs à hydrogène. Ils seront destinés à une nouvelle flotte d’utilitaires qui arrivera à la fin de l’année.

Renault sait où il va puisque depuis 2019, les utilitaires Kangoo ZE et Master ZE sont dotés de piles à combustible. Leader sur le marché de l’électrique avec la Zoé, le constructeur français souhaite prendre les devants sur un potentiel futur marché de l’hydrogène. Une offre qui compléterait celle du Master 100% électrique déjà proposé.

Anéantir le temps de recharge

Ce système que va développer Renault et Faurecia a l’avantage d’éliminer le temps de charge des voitures électriques, ce qui est quand même plutôt très intéressant quand on connait le temps de charge des véhicules. Toutefois, des contraintes existent comme celle de la nécessité de stocker cet hydrogène à très haute pression. Avec Faurecia, Renault trouve la solution.

Tout comme l’électrique, cette technologie réduit les émissions de CO2 mais pollue quand même, notamment pour ce qui est de la partie production. En signant des partenariats avec Plug Power et Faurecia, le Groupe Renault va concevoir et développer des véhicules utilitaires légers à hydrogène dès la fin de l’année 2021. Cela débutera par le Renault Master, suivra ensuite le Trafic.

Pour rappel, PSA, concurrent direct de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, qui possédait la majorité de Faurecia, a dû céder 7 % de son capital en 2020 après l’annonce de la création du Groupe Stellantis, qui regroupe PSA avec Fiat-Chrsyler. Le groupe français doit encore céder 39 % du capital aux actionnaires de Stellantis.


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