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[Environnement-pollution] Amélioration qualité carburants

Le 5 Octobre 2004

2005 / 2009 : des carburants sans soufre pour améliorer le bilan environnemental des transports routiers

La mise prochaine sur le marché des nouveaux carburants sans soufre est l’occasion de rappeler les efforts conjoints de l’Industrie Pétrolière et de l’Industrie Automobile pour l’amélioration de l’environnement et de l’efficacité énergétique.


1er janvier 2005 : la teneur en soufre des carburants sera de 50 ppm * maximum

Actuellement la teneur en soufre des carburants est respectivement de 350 ppm pour le gazole et de 150 ppm pour les essences. Le programme carburants sans soufre s’articulera autour de deux grandes étapes : une
première avec la distribution de carburants bas soufre à 50 ppm le 1er janvier 2005 et une seconde, avec la distribution progressive de carburants sans soufre inférieurs à 10 ppm qui seront généralisés à l’ensemble des réseaux d’ici le 1er janvier 2009.

Entre 1990 et 2009, la teneur en soufre des carburants aura été divisée par 300 pour le gazole et par 100 pour les essences

Ces nouveaux carburants sans soufre vont permettre d’équiper les véhicules avec une nouvelle génération de pots catalytiques plus performants dans la réduction des émissions polluantes des véhicules : rejets d’imbrûlés, d’oxydes d’azote - précurseurs d’ozone - et de particules.
Ils contribueront aussi à réduire les émissions de gaz carbonique, gaz à effet de serre, par une diminution de la consommation en carburant des nouveaux véhicules, de l’ordre de -15 à -20 % pour les motorisations diesel.

L’Industrie Automobile respectera à compter du 1er janvier 2005 la nouvelle norme antipollution Euro 4

Suivant la norme Euro 4, les voitures particulières mises en circulation en Europe à partir du 1er janvier 2005 devront émettre moins de 0,08 g de NOx/km en motorisation essence et moins de 0,25g de NOx/km en diesel.
La norme impose aussi un maximum de 0.025 g/km de particules pour les moteurs diesel. Ces valeurs, qui garantissent une amélioration significative de la qualité de l'air, correspondent à une réduction de moitié au moins des émissions. Les performances antipollution des pots catalytiques seront en outre garanties sur 80 000 km au moins. Les carburants à bas taux de soufre contribueront de façon significative au respect de ces nouvelles normes.

Ce programme carburants sans soufre a nécessité plusieurs années de recherche et de préparation. Entre 2004 et 2009 l’industrie Pétrolière en France aura investi 2 milliards d’euros en développement et adaptation de son outil de raffinage.

* 1 ppm : 1 partie par million soit 1 gramme par tonne de carburant
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La réduction du soufre dans les carburants est effectivement une bonne nouvelle pour nos poumons et notre porte-monnaie...

Un rappel de l'intérêt du pot catalytique :

Son rôle est de convertir simultanément les molécules toxiques des gaz d'échappement, monoxyde de carbone (CO), hydrocarbure imbrûlés (HC) et oxydes d'azote (NOx) en molécules non-toxiques :
dioxyde de carbone (CO2)
eau (H2O)
azote (N2).

Les gaz passent dans un bloc céramique en alumine AL2O3 percé d'une multitude de canaux dans lesquels est déposée une fine couche de métaux précieux (platine-rhodium-palladium) dont la propriété est de favoriser la conversion chimique recherchée rien que par leur présence, et sans qu'ils en soient altérés après la réaction.

Deux corps chimiques sont ennemis à ce processus :

- Le plomb.
- Le soufre.

Le plomb a des affinités avec les métaux catalyseurs et s'allient avec eux ; ceci détruit leur action de catalyse à brève échéance.

Le soufre présent dans le carburant :

1 - S'oxyde de SO2 en SO3 puis en contact de l'humidité H2O forme de l'acide sulfurique corrosif...

2 - Parallèlement au processus de catalyse, le soufre s'allie avec le baryum contenu dans la céramique et forme du sulfate de baryum qui se dépose dans les alvéoles et bouche le passage des gaz.

Une autre faiblesse du pot cata 3 voies actuel est son faible rendement en-dessous de 350°C ; faut que les tuyaux soient chauds pour que ça marche !

Une nouvelle génération est à l'étude : le pot à plasma, efficace dès 200 °C.
Il utilise un générateur de calories à partir d'un courant de 42V, nouvelle norme de la tension électrique des prochaines années sur les voitures.

ftp://ftp2.rosge.net/rosge/pot_cata_plasma.jpg
Wahooo! un pot plasma sous les fesses. c'est le genre de chose qui coutera la peau du cul en cas de pb hors garantie
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Message Mer 10 Nov, 2004 16:11
Ouich !

T'en as déjà un aperçu aujourd'hui... :wink:

.... extention de garantie longue durée souhaitée...


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